LepĂšlerinage de confiance est d’abord une rencontre, avec le Christ ressuscitĂ© et avec les autres. GrĂące Ă  la priĂšre commune, chacun se rend disponible Ă  Dieu. Et par le partage et l’hospitalitĂ©, tous acceptent de dĂ©passer les frontiĂšres et les diffĂ©rences pour s’accueillir et s’enrichir mutuellement. Blues Roots Festival Jazz - Blues, Pop - Rock - FolkMeyreuil 13590Du 08/09/2022 au 10/09/2022La programmation 2022 est riche d’artistes fĂ©minines Natalia m king, kaz Hawkins, Ana Popovic, Grainne Duffy et Joanna Connor qui clĂŽturera le festival, et avec Michel Zenino qui animera la jam session et Big Dez en ouverture, elles apporteront une tonalitĂ© particuliĂšre a cette Ă©dition. La ligne Ă©ditoriale 2022 se veut a la fois respectueuse de la tradition du blues et a l’écoute des influences gospel, soul, rock, jazz, folk, rhythm and blues, pop et country, dans la lignĂ©e des artistes invites lors des derniĂšres Ă©ditions, Rhoda Scott, Taj Mahal, Éric Gales, Robin Mckelle, Fred Chapellier, Nina Attal, Awek, Vincent Bucher 
Profitez d’un moment de convivialitĂ© avec une restauration lĂ©gĂšre sur place. Dans le paysage des festivals de Jazz, un festival presque entiĂšrement consacrĂ© au Blues est relativement rare. C’est une rĂ©elle volontĂ© des organisateurs et de la ville de Meyreuil de mettre le Blues au premier plan, comme une signature car il incarne une dĂ©marche, des valeurs, une expression artistique et sociale, dans lesquelles les Meyreuillais peuvent s’identifier Ă  travers leur culture et l’histoire de leur territoire, liĂ©s Ă  l’extraction du charbon dans le bassin[...] Nous serons heureux de faire une priĂšre dans notre maison ou la vĂŽtre, Ă  votre invitation et selon votre choix", a affirmĂ© M. Peres au pape lors d'un discours Ă  la Comment et quand rĂ©diger une invitation officielle ? Vous organisez un Ă©vĂ©nement particulier ? Qu’il s’agisse d’un mariage, d’un baptĂȘme, d’une manifestation sportive ou de toute autre cĂ©rĂ©monie, vous devez envoyer des invitations formelles, au style soutenu mais jovial. En effet, il est toujours trĂšs agrĂ©able de recevoir une telle invitation et les convives doivent ressentir l’atmosphĂšre festive et conviviale dĂšs la lecture de la lettre. Ainsi, vous leur donnerez envie d’assister Ă  la rĂ©ception. Dans le mĂȘme temps, il convient de communiquer les informations pratiques. Indiquez le lieu, la date et l’heure et Ă©ventuellement les modalitĂ©s d’inscription. Pensez Ă  donner un dĂ©lai pour confirmer la prĂ©sence. Vous pouvez enfin joindre un plan d’accĂšs. Exemple de lettre d’invitation officielle Nom, prĂ©nom Adresse TĂ©lĂ©phone Email Nom de la personne Ă  inviter Adresse Code postal – Ville A [votre ville], Date Objet invitation officielle Monsieur 
 / Madame 
 / Cher Amie, J’ai l’immense honneur de vous convier Ă  
 intitulĂ© de l’évĂ©nement qui se dĂ©roulera le 
 Ă  
 date et lieu de l’évĂ©nement. C’est un privilĂšge pour moi / la FĂ©dĂ©ration / l’association 
 de vous accueillir et de contribuer au dĂ©veloppement de 
 prĂ©ciser l’objectif de la manifestation. Pour cette occasion, n’hĂ©sitez pas Ă  venir accompagner. Nous comptons sur votre prĂ©sence Ă  partir de 
 heures. Tout au long de la journĂ©e vous seront proposer petits fours et boissons rafraĂźchissantes, afin de favoriser les Ă©changes et la bonne humeur. Je vous remercie de me confirmer votre prĂ©sence par le biais du coupon-rĂ©ponse ci-joint avant le 
 et d’y indiquer le nom de la ou des personnes qui souhaitent assister Ă  la cĂ©rĂ©monie. Dans l’attente de vous voir, je vous prie d’accepter, Monsieur 
 / Madame 
 / Cher Amie, l’expression de ma profonde considĂ©ration. Signature Conseils En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les invitations officielles comportent un coupon-rĂ©ponse. Les personnes conviĂ©es Ă  l’évĂ©nement doivent le renvoyer tel quel aprĂšs l’avoir complĂ©tĂ© ou peuvent, Ă  leur convenance, l’accompagner d’un courrier. Paroissesde l’Avance; Secteur paroissial d’Embrun et de Savines; Paroisses du Briançonnais; Paroisses des Écrins; Paroisse de La Grave; Horaires des Messes; L’Église Ă  mes cĂŽtĂ©s. Les mouvements; Sauvegarde de la Maison commune. Projets Ă©ducatifs; DĂ©couvrir et approfondir la foi. CatĂ©chĂšse et catĂ©chisme; CatĂ©chumĂ©nat et
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InvitationĂ  prier pour l'AssemblĂ©e de l'Union Extrait de la lettre envoyĂ©e aux sympathisants Nous voulons inscrire dans la vie de notre FraternitĂ© l’invitation Ă  remettre
Voici quelques rappels simples pour redĂ©couvrir la richesse et le sens de ce que nous cĂ©lĂ©brons Ă  la messe. Par l’Équipe Liturgie de la CommunautĂ© de l’’Emmanuel A SAVOIR La PrĂ©sentation gĂ©nĂ©rale du missel romain ou PGMR Le document de rĂ©fĂ©rence pour la cĂ©lĂ©bration de la messe s’appelle la PrĂ©sentation gĂ©nĂ©rale du missel romain PGMR. Il se trouve au dĂ©but du missel utilisĂ© par le prĂȘtre pour cĂ©lĂ©brer la messe. Sa derniĂšre Ă©dition 2002 est disponible sur Internet. Ce document prĂ©cise le sens de chaque rite, parole ou geste, et propose diverses maniĂšres de le mettre < en Ɠuvre en fonction des circonstances. PETIT LEXIQUE SC Sacrosanctum concilium. CEC CatĂ©chisme de l’Église catholique. EG Evangelium Gaudium La Joie de l’Évangile, Pape François. Avant la messe ‱PrĂȘter attention Ă  l’appel des cloches, premier signe de l’appel de Dieu. ‱Se prĂ©parer Ă  une rencontre importante – Le jeĂ»ne eucharistique, au moins une heure avant de recevoir la communion, attise notre faim de cette rencontre. – Arriver un peu en avance pour avoir le temps de se recueillir. On peut aussi se prĂ©parer par la confession si cela est nĂ©cessaire, spĂ©cialement avant les grandes solennitĂ©s. – Exprimer par notre tenue vestimentaire que cette rencontre compte pour nous. rites d’ouverture Ils ont pour fonction de nous prĂ©parer Ă  cĂ©lĂ©brer les saints mystĂšres se rendre prĂ©sent Ă  Dieu, se reconnaĂźtre pĂ©cheur et accueillir le pardon de Dieu, commencer Ă  le remercier, sortir de sa priĂšre personnelle pour s’ouvrir Ă  la priĂšre commune, avec et pour les autres. Procession d’entrĂ©e accompagnĂ©e d’un chant Chant d’entrĂ©e Le but de ce chant est d’ouvrir la cĂ©lĂ©bration, de favoriser l’union des fidĂšles rassemblĂ©s, d’introduire leur esprit dans le mystĂšre du temps liturgique ou de la fĂȘte, et d’accompagner la procession du prĂȘtre et des ministres. » PGMR, 25. La procession exprime le mouvement de l’Église, en marche avec et par le Christ, vers le ciel ‱ La croix, signe de notre salut, est prĂ©cĂ©dĂ©e de l’encens qui monte vers Dieu comme une priĂšre de louange et d’adoration et qui est signe de sa prĂ©sence parmi nous. ‱ L’évangĂ©liaire est portĂ© solennellement par le diacre ou le prĂȘtre qui le dĂ©pose sur l’autel. ‱ Les cierges rappellent que JĂ©sus est la lumiĂšre du monde. ‱ Le prĂȘtre reprĂ©sente le Christ tĂȘte de l’Église, dont l’assemblĂ©e est le corps. Nous nous levons au dĂ©but du chant d’entrĂ©e pour accueillir le Seigneur par notre chant, prĂȘts Ă  le suivre et Ă  faire sa volontĂ©. S’il n’y a pas de chant d’entrĂ©e, en semaine par exemple, on lit l’antienne d’ouverture du missel. VĂ©nĂ©ration de l’autel. L’autel, Ă©tymologiquement altar lieu Ă©levĂ©, reprĂ©sente le Christ. Il a Ă©tĂ© consacrĂ© et marquĂ© de cinq croix signifiant les 5 plaies du Christ. C’est autour du Christ Ă©levĂ© » sur la croix que le peuple se rassemble pour cĂ©lĂ©brer sa rĂ©surrection. C’est lui le centre de toute l’action liturgique. C’est pourquoi on s’incline devant lui. Aux jours de fĂȘte, il est encensĂ©. L’autel renferme aussi des reliques de saints en signe de l’union de l’Église du ciel et de la terre dans le Christ. Le prĂȘtre embrasse l’autel. Les trois baisers de l’Eucharistie expriment la prĂ©sence du Seigneur dans l’autel 1er baiser, dans sa Parole 2e baiser – de l’évangĂ©liaire aprĂšs la lecture et dans le peuple rassemblĂ© 3e baiser de paix. Salutation d’ouverture Signe de croix. Le prĂȘtre avec toute l’assemblĂ©e fait le signe de la croix. Ce geste rĂ©sume toute l’histoire du salut. Il confesse le mystĂšre de la Sainte TrinitĂ© un seul Dieu en trois personnes, le salut intervenu par la croix et il rappelle notre baptĂȘme. La salutation Le Seigneur soit avec vous » Ă  laquelle l’assemblĂ©e rĂ©pond Et avec votre esprit » revient plusieurs fois au cours de la messe au dĂ©but de la cĂ©lĂ©bration, avant la lecture de l’Évangile, au dĂ©but de la priĂšre eucharistique et avant la bĂ©nĂ©diction finale. Ce petit dialogue, qui nous rend attentifs avant des moments importants, nous rappelle que la liturgie n’est pas un monologue. Elle est un dialogue entre le Christ et l’Église, exprimĂ© dans les rĂŽles diffĂ©renciĂ©s du sacerdoce ministĂ©riel et du sacerdoce commun. PrĂ©paration pĂ©nitentielle La prĂ©paration pĂ©nitentielle nous prĂ©pare Ă  cĂ©lĂ©brer dignement l’Eucharistie en nous faisant reconnaĂźtre nos pĂ©chĂ©s et accueillir la grĂące du pardon. Acclamation du Kyrie eleison. CÂŽest un chant par lequel les fidĂšles acclament le Seigneur et implorent sa misĂ©ricorde. » PGMR, 52. Cette invocation en grec, langue du Nouveau Testament, vient du mot Kyrios, traduction du Nom rĂ©vĂ©lĂ© de Dieu, YHWH. Par l’acclamation Kyrie eleison Seigneur, prends pitiĂ© », nous reconnaissons la Seigneurie de Dieu et la divinitĂ© du Christ, nous confessons que nous sommes pĂ©cheurs et confessons la misĂ©ricorde de Dieu. C’est un moment intense, qui rend gloire Ă  Dieu. Gloria Le Gloria est une hymne trĂšs ancienne et vĂ©nĂ©rable par laquelle l®Église, rassemblĂ©e dans lÂŽEsprit Saint, glorifie Dieu le PĂšre ainsi que lÂŽAgneau qu’elle supplie » PGMR, 53. Le Gloria prolonge l’acclamation du Kyrie. Il s’ouvre par le chant des anges lors de la venue au monde de JĂ©sus Lc 2, 13-14. À l’origine, c’est une priĂšre des laudes, composĂ©e en grec par l’Église d’Orient, oĂč elle est encore chantĂ©e chaque matin. On le chante tous les dimanches, solennitĂ©s et fĂȘtes, Ă  l’exception des dimanches de l’Avent et du CarĂȘme, pendant lesquels on se prĂ©pare Ă  l’exultation de joie de la NativitĂ© et de la RĂ©surrection en s’abstenant de le chanter. On ne peut jamais remplacer le texte de cette hymne par un autre. Le Gloria est entonnĂ© par le prĂȘtre ou, si cela est opportun, par un chantre ou par la chorale 
 Si on ne le chante pas, il doit ĂȘtre rĂ©citĂ© par tous, ensemble ou par deux chƓurs qui alternent » PGMR, 53. Comme pour toutes les piĂšces de l’ordinaire1, on veillera Ă  respecter le texte donnĂ© et Ă  choisir une mĂ©lodie rendant possible la participation de l’assemblĂ©e. Le Gloria est de prĂ©fĂ©rence chantĂ© par toute l’assemblĂ©e ou en alternance avec la chorale ou l’animateur, d’un seul tenant sans reprise d’un refrain », sauf dans les cas exceptionnels oĂč on l’estimerait nĂ©cessaire pour favoriser la participation de tous. PriĂšre/Collecte AprĂšs un temps de silence, le prĂȘtre prononce une priĂšre qui est appelĂ©e “collecte”, parce qu’elle rassemble les priĂšres de chacun des membres de l’assemblĂ©e. 1. L’ordinaire de la messe en latin, Ordo MissĂŠ est l’ensemble des priĂšres et parties invariables de la messe. Rite ou ritualisme ? CĂ©lĂ©brer la liturgie suppose d’ĂȘtre fidĂšle aux rites proposĂ©s afin d’entrer dans la foi reçue des apĂŽtres » en accueillant humblement ce mystĂšre qui nous dĂ©passe. En mĂȘme temps, le Missel romain offre souvent une certaine libertĂ© de mise en Ɠuvre et invite Ă  un discernement pastoral. À nous d’en vivre, afin de ne pas faire du rite un ritualisme. Surtout, rappelons-nous que manquer de charitĂ© est souvent plus grave que de ne pas respecter parfaitement une rubrique. L’humilitĂ©, le discernement, la priĂšre, ainsi qu’une certaine libertĂ© spirituelle sont indispensables pour vivre une cĂ©lĂ©bration liturgique authentique. LA PRÉPARATION PÉNITENTIELLE Il existe 3 possibilitĂ©s principales de prĂ©paration pĂ©nitentielle Missel Romain ‱ La plus courante Je confesse Ă  Dieu » et acclamation du Kyrie ‱ La plus courte, dont la nouvelle traduction est CĂ©lĂ©brant Prends pitiĂ© de nous, Seigneur » Peuple Nous avons pĂ©chĂ© contre toi » CĂ©lĂ©brant Montre-nous Seigneur ta misĂ©ricorde » Peuple Et donne-nous ton salut » et acclamation du Kyrie. ‱ La formule litanique triple invocation au Christ misĂ©ricordieux, rappel de ce qu’il a fait pour nous sauver et acclamation du Kyrie. D’autres rites peuvent tenir lieu de prĂ©paration pĂ©nitentielle Le rite de l’aspersion, rappel que par le baptĂȘme nous avons Ă©tĂ© plongĂ©s dans la mort et la rĂ©surrection du Christ et lavĂ©s de nos pĂ©chĂ©s ou la rĂ©citation des psaumes lorsque l’office laudes ou vĂȘpres est intĂ©grĂ© Ă  la messe. 2 La liturgie de la Parole Le Christ est lĂ  prĂ©sent dans sa Parole, car c’est lui qui parle tandis qu’on lit dans l’Église les Saintes Écritures » SC, 7. La premiĂšre lecture Elle est tirĂ©e de l’Ancien Testament sauf pendant le temps pascal, oĂč on lit les Actes des ApĂŽtres. Elle est choisie selon trois principes – Elle se rattache Ă  l’Évangile du jour. – Les dimanches de CarĂȘme, ce sont les rĂ©cits des grandes Ă©tapes de l’histoire du salut. – En semaine, on lit en continu les principaux passages d’un mĂȘme livre. Le psaume responsorial Dieu nous a parlĂ© dans la premiĂšre lecture. Le psaume est la rĂ©ponse de l’assemblĂ©e sous forme d’une supplication ou d’une action de grĂące. Dans toute la mesure du possible, il est fait pour ĂȘtre chantĂ©. À dĂ©faut, on pourra le lire, Ă©ventuellement sur fond musical. La rĂ©ponse de l’assemblĂ©e s’exprime dans le chant de l’antienne tirĂ©e du lectionnaire2, inspirĂ©e des paroles du psaume ou du temps liturgique. Le psaume peut aussi ĂȘtre chantĂ© par toute l’assemblĂ©e, par exemple en alternance avec un chantre ou avec une chorale. La deuxiĂšme lecture Elle est tirĂ©e du Nouveau Testament et donne l’enseignement des ApĂŽtres. Acclamation de l’Évangile Par l’Évangile, c’est le Christ, Verbe de Dieu et lumiĂšre du monde qui parle. C’est ce qu’exprime la procession de l’évangĂ©liaire accompagnĂ© des cierges, de l’autel jusqu’à l’ambon, et son encensement. Toute l’assemblĂ©e se lĂšve pour l’écouter. L’allĂ©luia qui l’accompagne signifie Louez Dieu ». C’est le chant de joie et de victoire du peuple sauvĂ© par son Seigneur Ap. 19, 1-4
. Pendant le carĂȘme, en signe de pĂ©nitence, l’allĂ©luia est remplacĂ© par une autre acclamation au Christ prĂ©sent dans sa Parole. AprĂšs l’annonce de l’Évangile par le prĂȘtre, et pendant la rĂ©ponse Gloire Ă  toi Seigneur ! », chacun se signe de 3 petites croix sur le front que ta Parole pĂ©nĂštre mon intelligence », sur les lĂšvres que je la proclame » et sur le cƓur qu’elle demeure en moi ». AprĂšs la lecture de l’Évangile, la rĂ©ponse Louange Ă  toi, Seigneur JĂ©sus ! » est une vĂ©ritable confession de foi la Parole de Dieu, c’est le Seigneur JĂ©sus lui-mĂȘme. HomĂ©lie L’homĂ©lie fait partie de la liturgie et elle est fortement recommandĂ©e car elle est nĂ©cessaire pour nourrir la vie chrĂ©tienne. Elle doit expliquer un aspect des lectures scripturaires, ou bien d’un autre texte de l’ordinaire ou du propre de la messe du jour, en tenant compte soit du mystĂšre que l’on cĂ©lĂšbre, soit des besoins particuliers des auditeurs » PGMR, 65. Elle prolonge la proclamation de l’Évangile. C’est pourquoi elle est prononcĂ©e par un prĂȘtre ou un diacre. L’homĂ©lie peut ĂȘtre une intense et heureuse expĂ©rience de l’Esprit, une rencontre rĂ©confortante avec la Parole, une source constante de renouveau et de croissance » Pape François EG, 135. Symbole de la foi Credo L’assemblĂ©e rĂ©pond Ă  l’Évangile et l’homĂ©lie par la confession de foi et la priĂšre universelle. Le credo peut ĂȘtre vĂ©cu comme un acte de foi intense, particuliĂšrement dans des moments difficiles de notre vie. Nous confessons la foi des apĂŽtres, la foi de toute l’Église ! PriĂšre universelle Dans la priĂšre universelle, ou priĂšre des fidĂšles, le peuple rĂ©pond en quelque sorte Ă  la parole de Dieu reçue dans la foi et, exerçant la fonction de son sacerdoce baptismal, prĂ©sente Ă  Dieu des priĂšres pour le salut de tous » PGMR, 69. Les intentions seront habituellement – Pour les besoins de l®Église, – Pour les dirigeants des affaires publiques et le salut du monde entier, – Pour ceux qui sont accablĂ©s par toutes sortes de difficultĂ©s, – Pour la communautĂ© locale. Il faut que les intentions soient sobres, composĂ©es avec une sage libertĂ© et en peu de mots, et qu’elles expriment la supplication de toute la communautĂ© » PGMR, 70-71. Il est bon de porter les intentions du monde de maniĂšre concrĂšte. Si des Ă©vĂ©nements importants ont lieu dans l’actualitĂ©, c’est le rĂŽle de l’Église de les porter dans la priĂšre, en veillant Ă  une formulation non pas idĂ©ologique mais conforme au message Ă©vangĂ©lique. 2. Livre liturgique oĂč se trouvent les lectures de la Messe LIRE À LA MESSE – PrĂ©parer la lecture et demeurer dans la priĂšre avant et pendant. C’est l’Esprit Saint qui donne aux lecteurs et aux auditeurs, selon les dispositions de leurs cƓurs, l’intelligence spirituelle de la Parole de Dieu » CEC, 1101. – Ne pas simplement suivre le texte, mais le proclamer. Lire lentement, en articulant. – S’effacer devant la Parole en Ă©vitant ce qui pourrait attirer l’attention sur nous tenue, contact visuel avec l’assemblĂ©e et autres “effets spĂ©ciaux”. 3 La liturgie eucharistique À la derniĂšre CĂšne, le Christ a instituĂ© le sacrifice et le banquet pascal par lequel le sacrifice de la croix est sans cesse rendu prĂ©sent dans l®Église lorsque le prĂȘtre, reprĂ©sentant le Christ Seigneur, accomplit cela mĂȘme que le Seigneur lui-mĂȘme a fait et qu’il a transmis Ă  ses disciples pour qu’ils le fassent en mĂ©moire de lui. 
 Aussi l’Église a-t-elle organisĂ© toute la cĂ©lĂ©bration de la liturgie eucharistique en parties qui correspondent Ă  ces paroles et Ă  ces actes du Christ. » PGMR, 72. PrĂ©paration et prĂ©sentation des dons Le pain et le vin sont prĂ©sentĂ©s sur l’autel pour que Dieu les consacre par la puissance de son Esprit. De la mĂȘme maniĂšre, les fidĂšles s’offrent en hostie vivante, sainte, agrĂ©able Ă  Dieu » Rm 12, 1, pour ĂȘtre unis Ă  l’offrande de JĂ©sus et consacrĂ©s par la puissance du mĂȘme Esprit. Notre participation active s’exprime par notre don concret Ă  la quĂȘte ainsi que l’offrande de tout ce qui fait notre vie. On encense alors tout ce qui est offert Ă  Dieu les dons dĂ©posĂ©s sur l’autel, le prĂȘtre et toute l’assemblĂ©e. Le Christ va tout saisir. La procession qui apporte les dons est accompagnĂ©e par le chant d’offertoire qui se prolonge au moins jusqu’à ce que les dons aient Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s sur lÂŽautel. Le chant peut toujours accompagner les rites de l’offertoire, mĂȘme lorsqu’il n’y a pas de procession des dons » PGMR, 74. PriĂšre eucharistique C’est maintenant que commence ce qui est le centre et le sommet de toute la cĂ©lĂ©bration la PriĂšre eucharistique, priĂšre dÂŽaction de grĂące et de sanctification. Le prĂȘtre invite le peuple Ă  Ă©lever les cƓurs vers le Seigneur dans la priĂšre et lÂŽaction de grĂące, et il se lÂŽassocie dans la priĂšre qu’il adresse Ă  Dieu le PĂšre par JĂ©sus Christ dans l’Esprit Saint, au nom de toute la communautĂ©. Le sens de cette priĂšre est que toute lÂŽassemblĂ©e des fidĂšles s’unisse au Christ dans la confession des hauts faits de Dieu et dans lÂŽoffrande du sacrifice. La PriĂšre eucharistique exige que tous l’écoutent avec respect et en silence » PGMR, 78. Quand des enfants participent Ă  la messe, il est important de les aider autant que possible Ă  entrer dans ce silence et Ă  prendre conscience de ce moment particulier qui est le centre et le sommet de toute la cĂ©lĂ©bration. Le missel romain propose quatre priĂšres eucharistiques principales. Toutes reprennent les Ă©lĂ©ments principaux suivants PGMR, 79 ‱ L’action de grĂące surtout dans la prĂ©face Le prĂȘtre, au nom de tout le peuple, glorifie Dieu le PĂšre et lui rend grĂące pour toute l’Ɠuvre de salut ou pour un de ses aspects particuliers, selon la diversitĂ© des jours, des fĂȘtes ou des temps. » ‱ L’acclamation Tout le peuple reprend cette action de grĂące, en union avec les anges et les saints, dans le chant du Sanctus, acclamation d’origine biblique qui mĂȘle le chant d’adoration des anges Is 6, 3, et l’attente messianique Ps 118, 26 que chantent les foules Ă  l’entrĂ©e de JĂ©sus Ă  JĂ©rusalem Mt 21, 9. Hosanna signifiait Ă  l’origine De grĂące, sauve-nous ! » et est devenue une acclamation de louange liĂ©e Ă  la venue du Messie. ‱ L’épiclĂšse Par des invocations particuliĂšres, l’Église implore la puissance de l’Esprit Saint pour que les dons offerts par les hommes soient consacrĂ©s, c’est-Ă -dire deviennent le Corps et le Sang du Christ, et pour que la victime sans tache, qui sera reçue dans la communion, profite au salut de ceux qui vont y participer. » ‱ Le rĂ©cit de l’institution et la consĂ©cration Par les paroles et les actions du Christ s’accomplit le sacrifice que le Christ lui-mĂȘme a instituĂ© Ă  la derniĂšre CĂšne lorsqu’il offrit son Corps et son Sang sous les espĂšces du pain et du vin, les donna Ă  manger et Ă  boire aux ApĂŽtres et leur laissa l’ordre de perpĂ©tuer ce mystĂšre. » ‱ L’anamnĂšse En accomplissant l’ordre reçu du Christ Seigneur par l’intermĂ©diaire des ApĂŽtres, l’Église fait mĂ©moire du Christ lui-mĂȘme, cĂ©lĂ©brant principalement le mĂ©morial de sa Passion bienheureuse, de sa glorieuse RĂ©surrection, et de son Ascension dans le ciel. » L’acclamation d’anamnĂšse est chantĂ©e ou dite selon l’invitation choisie par le cĂ©lĂ©brant. Il en existe plusieurs formes, qui comportent toujours les trois dimensions du mĂ©morial » mort – rĂ©surrection – venue dans la gloire prĂ©vues par le Missel et s’adressent directement au Christ. ‱ LÂŽoffrande Au cƓur de cette mĂ©moire, l’Église, surtout celle qui est actuellement ici rassemblĂ©e, offre au PĂšre, dans le Saint-Esprit, la victime sans tache. L’Église veut que les fidĂšles non seulement offrent cette victime sans tache, mais encore qu’ils apprennent Ă  sÂŽoffrir eux-mĂȘmes et soient parfaitement rĂ©unis, de jour en jour, par la mĂ©diation du Christ, dans l’unitĂ© avec Dieu et entre eux, pour qu’à la fin Dieu soit tout en tous. Les priĂšres eucharistiques 2, 3 et 4 comportent ici une seconde Ă©piclĂšse sur le peuple, qui demande par le don de l’Esprit, l’unitĂ© des communiants et leur transformation en offrande vivante au PĂšre. ‱ Les intercessions On y exprime que l’Eucharistie est cĂ©lĂ©brĂ©e en union avec toute l’Église, celle du ciel comme celle de la terre, et que l’offrande est faite pour elle et pour tous ses membres vivants et morts, qui ont Ă©tĂ© appelĂ©s Ă  participer Ă  la rĂ©demption et au salut obtenus par le Corps et le Sang du Christ. » ‱ La doxologie finale Elle exprime la glorification de Dieu ; elle est ratifiĂ©e et conclue par l’acclamation du peuple Amen. » Les rites de communion Puisque la cĂ©lĂ©bration eucharistique est le banquet pascal, il convient que, selon l’ordre du Seigneur, son corps et son sang soient reçus par les fidĂšles bien prĂ©parĂ©s comme une nourriture spirituelle. » PGMR, 80. ‱ Le Notre PĂšre. Pris dans l’offrande du Christ et devenus ses frĂšres, nous disons la priĂšre qu’il nous a transmise et qui nous prĂ©pare Ă  recevoir le pain vĂ©ritable. ‱ Le rite de la paix. L’Église implore la paix et lÂŽunitĂ© pour elle-mĂȘme et toute la famille humaine, et les fidĂšles expriment leur communion dans l’Église ainsi que leur amour mutuel avant de communier au sacrement » PGMR, 82. ‱ Le geste de la fraction. Accompli par le Christ Ă  la derniĂšre CĂšne 
 [il] signifie que les multiples fidĂšles, dans la communion Ă  l’unique pain de vie, qui est le Christ, mort et ressuscitĂ© pour le salut du monde, deviennent un seul Corps 1 Co 10, 17. Le prĂȘtre rompt le pain et met dans le calice une parcelle de l’hostie pour signifier l’unitĂ© du corps et du sang du Seigneur dans l’Ɠuvre du salut, c’est-Ă - dire le corps du Christ JĂ©sus vivant et glorieux. » PGMR, 83. ‱ L’Agneau de Dieu Agnus Dei. Cette invocation accompagne la fraction du pain et peut donc ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ©e autant de fois qu’il est nĂ©cessaire jusqu’à ce que le rite soit achevĂ©. La derniĂšre fois, elle est conclue par les mots Dona nobis pacem Donne-nous la paix. » PGMR, 83. La communion Les fruits de la communion au corps du Christ ressuscitĂ© sont immenses. Elle est une nourriture, elle nous sĂ©pare du pĂ©chĂ©, elle allume le feu de la charitĂ© en nous, elle rĂ©alise l’unitĂ© de l’Église cf. CEC, 1391 Ă  1397. Aussi, communions avec conscience du don qui nous est fait, des exigences de conversion qu’il suppose en gardant prĂ©sent Ă  l’esprit que l’Eucharistie n’est pas une rĂ©compense mais un moyen de guĂ©rison et de sanctification. Il est possible de communier dans la bouche et dans la main. Pendant que le prĂȘtre consomme le sacrement, on commence le chant de communion pour exprimer par lÂŽunitĂ© des voix lÂŽunion spirituelle entre les communiants, montrer la joie du cƓur et mettre davantage en lumiĂšre le caractĂšre “communautaire” de la procession qui conduit Ă  la rĂ©ception de l’Eucharistie. Le chant se prolonge pendant que les fidĂšles communient. 
. » PGMR, 86. N’oublions pas de garder un moment de silence. Toujours important dans la liturgie, il l’est particuliĂšrement aprĂšs la communion. ‱ La priĂšre aprĂšs la communion rĂ©capitule tout ce qui vient d’ĂȘtre vĂ©cu en demandant que se rĂ©alise dans toute notre vie ce qui a Ă©tĂ© vĂ©cu pendant la messe. L’IMPORTANCE DU SILENCE Au Dieu qui s’adresse Ă  nous, nous rĂ©pondons par le chant ou la priĂšre. Mais le grand mystĂšre qui dĂ©passe toute parole nous appelle au silence. Et le silence, Ă  l’évidence, fait aussi partie de la liturgie. Il faut que ce silence soit plein 
. Un silence qui n’est pas une pause oĂč mille pensĂ©es nous assaillent, mais un recueillement qui nous apporte la paix intĂ©rieure, qui nous laisse respirer et dĂ©couvrir l’essentiel. » JOSEPH RATZINGER, L’ESPRIT DE LA LITURGIE 4 Les rites de conclusion ‱ Les rites de conclusion comportent – De brĂšves annonces, si elles sont nĂ©cessaires ; – La salutation et la bĂ©nĂ©diction du prĂȘtre qui, certains jours et Ă  certaines occasions, est enrichie et dĂ©veloppĂ©e par la priĂšre sur lÂŽassemblĂ©e ou une autre formule solennelle ; – L’envoi du peuple par le diacre ou le prĂȘtre afin que chacun retourne Ă  ses bonnes Ɠuvres, en louant et bĂ©nissant le Seigneur. – Le baiser de l’autel par le prĂȘtre et le diacre, suivi de l’inclination profonde vers l’autel par le prĂȘtre, le diacre et les autres ministres » PGMR, 90. L’envoi Les formules d’envoi expriment bien ce mouvement de l’Eucharistie – Allez dans la paix du Christ» – Allez porter l’Évangile du Seigneur » – Allez en paix, glorifiez le Seigneur par votre vie» – Allez en paix.» ‱ Chant d’envoi. MĂȘme si le Missel ne prĂ©voit pas de chant final, il est souvent d’usage d’en prendre un. Il prolonge alors le rite d’envoi comme un appel Ă  tĂ©moigner et Ă  partager, dans la joie et l’action de grĂące, le don reçu de Dieu. Un instrumental entraĂźnant peut aussi accompagner ce mouvement de l’envoi. POUR ALLER PLUS LOIN La messe et la liturgie expliquĂ©es
 aux cathos, Alain Dumont Editions de l’Emmanuel 2013
Laliturgie des Heures tire son origine de la Bible. Au temps oĂč vivait JĂ©sus, la journĂ©e de l’homme juif religieux Ă©tait rythmĂ©e par trois temps de priĂšre. Ainsi, nous lisons dans le livre de Daniel (6, 11) Ă  propos du prophĂšte : « Trois fois par jour, il se mettait Ă  genoux et il priait et louait en prĂ©sence de son Dieu, comme il
Voyage immobile Grand Paris Bobigny 93 Il y a dĂ©jĂ  quelque temps avant que nous soyons confinĂ©s, j’ai initiĂ© un voyage d’une journĂ©e Ă  la rencontre d’une communautĂ© les Sikhs. Une minoritĂ© ethno-religieuse originaire du Pendjab Inde, peu connue en France et qui pĂątit de quelques a priori. InvitĂ©e dans leur lieu de culte Ă  Bobigny, je vous livre ci-aprĂšs ma dĂ©couverte du sikhisme et mon expĂ©rience culinaire
 Le repas dans le langar du Gurdwara Singh Sabha, Ă  Bobigny De l’Inde Ă  la Seine Saint-Denis
 Comme souvent lors de mes voyages, la nourriture est un prĂ©texte Ă  dĂ©couvrir l’Autre ». Ainsi, lors de mon pĂ©riple en Inde du Nord en 2017, sur le thĂšme de la nourriture, j’avais visitĂ© le cĂ©lĂšbre Gurdwara Bangla Sahib, le plus grand temple sikh de Delhi, avec son sublime parterre de marbre blanc, sa coupole dorĂ©e et son impressionnant bassin aux ablutions. Ce premier pas vers le sikhisme avait Ă©tĂ© incroyablement intĂ©ressant, d’autant que je m’étais retrouvĂ©e dans l’immense cuisine du temple, oĂč plus de 30 000 repas vĂ©gĂ©tariens Ă©taient prĂ©parĂ©s chaque jour. J’y ai notamment appris que dans les annĂ©es 1980, des violences politiques ont menĂ© les Sikhs Ă  fuir le Pendjab. RĂ©alisation du pain dans le langar » la cuisine communautaire du Gurdwara Bangla Sahib Aujourd’hui, la diaspora sikhe compte plus de 30 millions de Sikhs Ă  travers le monde – environ 30 000 en France – dont la majoritĂ© se trouve en Seine Saint-Denis. Une diaspora rĂ©putĂ©e gĂ©nĂ©reuse et hospitaliĂšre, trĂšs respectueuse des lois de la RĂ©publique mais qui lutte souvent contre des discriminations raciales et sociales. Voulant renouveler cette expĂ©rience enrichissante, j’ai sollicitĂ© la communautĂ© Sikhe de France pour la rencontrer. EnthousiasmĂ©e par ma dĂ©marche, elle m’a conviĂ©e Ă  Bobigny, pour une visite de leur Gurdwara Singh Sabha le plus grand lieu de culte en Seine Saint-Denis. Depuis 2014, en partenariat avec le Conseil GĂ©nĂ©ral du dĂ©partement et l’Office du tourisme de la Seine-Saint-Denis, des portes-ouvertes du temple sont organisĂ©es. D’aprĂšs ce que j’ai compris, c’est un gage important de reconnaissance pour la communautĂ© Sikhe car par ce biais elle peut mieux se faire connaĂźtre et ainsi faire tomber les a priori et Ă©viter les amalgames. La popote communautaire qui sert Ă  alimenter environ 30 000 repas vĂ©gĂ©tariens par jour Ă  Delhi, Inde. Enclave pendjabi Ă  Bobignyï»ż Il a suffit de me rendre Ă  Bobigny, au bout de la ligne 5 du mĂ©tro, de marcher un peu pour arriver au pied d’une grande bĂątisse Ă  coupoles en lotus et d’y rencontrer mon hĂŽte du jour Bikrangit Singh. Je fais partie de la petite douzaine de curieux a ĂȘtre venue ce weekend Ă  la porte-ouverte annuelle du Gurdwara Singh Sabha. J’ai hĂąte de dĂ©couvrir le fonctionnement de ce lieu de culte et de goĂ»ter Ă  la cuisine vĂ©gĂ©tarienne
 Le Gurdwara lieu de culte sikhï»ż PrĂšs du mat safran oĂč flotte le drapeau sikh, Bikrangit Singh, notre hĂŽte – joliment vĂȘtu de bleu, enturbanĂ© et pieds nus – se tient devant la porte du Gourou » Guru » = guide-professeur et Dwar » = porte . LĂ , Bikrangit nous explique que son lieu de culte se compose de trois parties distinctes le rez-de chaussĂ©e, accessible Ă  tout le monde et les niveaux supĂ©rieurs avec la salle de priĂšre, la cuisine et le rĂ©fectoire. Il nous explique briĂšvement le dĂ©roulĂ© de notre immersion Pour dĂ©couvrir les traditions et les rĂšgles religieuses qui encadrent notre vie de sikh, je vais vous demander de vous plier aux restrictions pas d’alcool ni tabac et de suivre mes conseils. Une fois dĂ©chaussĂ© et votre tĂȘte couverte, vous aurez l’occasion de vous rendre dans la salle de priĂšre, de partager un encas dans notre cantine puis d’assister Ă  une prĂ©sentation de notre religion. Les questions sont Ă©videmment les bienvenues, n’hĂ©sitez pas Ă  me solliciter. » InaugurĂ© en 2011, j’apprends que le Gurdwara est Ă  la fois lieu de priĂšre, centre culturel et cantine communautaire et qu’il est ouvert Ă  tous, sans distinction de sexe, de religion, de nationalitĂ© ou de classe sociale. MĂȘme en dehors de cette visite guidĂ©e », il est donc possible de venir au Gurdwara, Ă  condition de respecter les rĂšgles de base – enlever ses chaussures– se couvrir la tĂȘte foulard distribué– interdit de pĂ©nĂ©trer dans le temple avec de l’alcool ou des cigarettes– avoir des vĂȘtements amples Ă©viter les jupes courtes, les fidĂšles s’assoient par terre en tailleur “Au Gurdwara, on vient nourrir Ă  la fois son corps et son esprit” La salle de priĂšre et le livre sacrĂ© AprĂšs tous s’ĂȘtre lavĂ©s les mains et les pieds, foulards sur la tĂȘte nous montons l’escalier Ă  la moquette douce pour nous rendre dans la salle de priĂšre une grande piĂšce oĂč se pratique un mariage sikh en petit comitĂ©. Au fond de la salle trĂŽne le livre sacrĂ©, le Guru Granth Sahib, vĂ©nĂ©rĂ© comme un gourou vivant. La personne qui chante des extraits aĂšre le livre avec un trĂšs beau balais Ă  plumes. La salle est assez dĂ©pouillĂ©e mais l’harmonie des chants, de l’accompagnement du tabla et de l’harmonium portatif envoĂ»tent. Silencieux, nous restons lĂ  un moment Ă  observer la cĂ©rĂ©monie marital avant que notre hĂŽte nous fasse signe de nous lever discrĂštement. Avant de quitter la salle de priĂšre, on m’indique de mettre mes mains en coupe pour recevoir le Parshad, un met sucrĂ© offert Ă  toute personne prĂ©sente dans le gurdwara et venant d’assister Ă  la rĂ©citation d’une priĂšre. L’offre et la rĂ©ception de cette bouchĂ©e sucrĂ©e fait partie des protocoles d’hospitalitĂ© des Sikhs. Peu appĂ©tissant de visu, une fois en bouche je suis Ă©tonnĂ©e par l’équilibre et l’onctuositĂ© du met. Il faut spĂ©cifier que cette bouchĂ©e n’est autre qu’un tiers de beurre clarifiĂ©, un tiers de sucre et un tiers de semoule
 D’aprĂšs notre hĂŽte, c’est une paritĂ© qui souligne l’égalitĂ© homme-femme dans cette religion. GĂątĂ©e par tant d’attentions et de spiritualitĂ© me voilĂ  fin prĂȘte pour la suite de l’immersion ! “Ce repas pris en commun symbolise l’unitĂ© de la communautĂ© et l’absence thĂ©orique de notion de castes.” Le langar AprĂšs avoir priĂ© et mĂ©ditĂ©, les fidĂšles se rendent dans la salle de restauration, au langar des rangĂ©es de tapis oĂč tout le monde s’assied en tailleur. Le langar est une sorte de cantine ouverte Ă  tous, oĂč on peut se restaurer gratuitement. Ici, la nourriture prĂ©parĂ©e est vĂ©gĂ©tarienne afin de convenir Ă  tous, sans distinction. La charitĂ© des sikhs envers tout un chacun – sikhs ou non-sikhs – est vraiment matĂ©rialisĂ©e par le langar. Notre hĂŽte Bikrangit nous explique que “dans n’importe quel Gurdwara du monde se trouve un langar. Ici, on peut accueillir jusqu’à 1000 fidĂšles, et cela cinq fois par jour le dimanche.” Le partage du repas dans le langar Le repas En rangĂ©e, assise en tailleur, entre un sikh et une jeune femme musulmane venant de Drancy, j’observe les incessantes allers et venues des bĂ©nĂ©voles, avec leurs gamelles et leur grand seau de lĂ©gumes Ă©picĂ©s. Notre repas partagĂ© Ă  mĂȘme le sol est une invitation Ă  voyager. Dans l’assiette en inox compartimentĂ©e, on nous y a servi un chapati pain, des badji de pommes de terre beignets, du dal plat de lentilles, du yaourt, un mĂ©lange de lĂ©gumes avec du paneer fromage indien et des jalebi tortillons frits sucrĂ©s trempĂ©s dans du sirop. Je comprends que la prĂ©paration de la nourriture tout comme son service met en avant une valeur importante du sikhisme, l’action dĂ©sintĂ©ressĂ©e le sewa. Au dessert, Bikrangit m’explique aussi pourquoi nous sommes par terre Si nous sommes tous assis Ă  mĂȘme le sol c’est parce qu’il faut assoir son Ă©go et accepter de manger Ă  cĂŽtĂ© de quelqu’un d’un autre statut social que soi. » Au langar, on est donc nourri Ă  volontĂ© tant qu’on fini son assiette et avant de sortir de cette salle, je retiens cette belle leçon “on est tous Ă©gaux et avons le droit Ă  la mĂȘme chose”. “Les sikhs, alors qu’ils sont moins de 1% de la population mondiale ont construit – Ă  eux seuls – la plus grande cantine gratuite du monde !” Les coulisses de la cuisine AprĂšs un bref coup d’oeil en cuisine, un lavage de main essentiel car, petit dĂ©tail, nous avons mangĂ© avec nos doigts, notre petit groupe descend dans une salle au rez-de -chaussĂ©e. On nous sert un thĂ© Ă©picĂ© Ă  la cardamome et la prĂ©sentation sur le sikhisme commence
 Qui sont les Sikhs ? Si nous reconnaissons aisĂ©ment les Sikhs grĂące Ă  leur barbes fournies et leur dastaar » = turban qui protĂšge leur longue chevelure sacrĂ©e, leur religion est peu connue en France et pĂątit de quelques clichĂ©s. Cette religion monothĂ©iste mĂ©connue est pourtant la cinquiĂšme religion au monde en nombre de pratiquants. En sanskrit, le terme sikh signifie “disciple/ Ă©tudiant” et dĂ©signe tous les adeptes du sikhisme. Le sikhisme a Ă©tĂ© fondĂ© Ă  la fin du XVĂšme siĂšcle par le Guru Nanak Dev Ji, dans le Nord du sous-continent indien au Pendjab, rĂ©gion actuellement prise en sandwich entre l’Inde et le Pakistan. Guru signifie en sanskrit professeur/guide », il a un rĂŽle intellectuel, spirituel et philosophique. Le premier guru a mis en avant trois rĂšgles de vie gagner honnĂȘtement sa vie, partager ses ressources et mĂ©diter tout en menant une vie vertueuse. Ses neuf prĂ©dĂ©cesseurs ont chacun mis leur pierre Ă  l’édifice. Par exemple, le Guru Arjun Dev – a fondĂ© le temple d’or d’Armritsar, lieu Saint du Sikhisme en Inde et le Guru Gobind Singh a recueilli dans un livre sacrĂ© de 1430 pages les enseignements des dix maĂźtres spirituels sikhs ainsi que des aspects spirituels hindous et musulmans. Ce recueil sacrĂ© est considĂ©rĂ© comme un ĂȘtre vivant et se retrouve vĂ©nĂ©rĂ© dans toutes les salles de priĂšres des Gurdwaras. L’identitĂ© sikhe et les 5K » Les Sikhs prĂȘchent une vie intĂšgre et invitent Ă  vivre de maniĂšre fraternelle et gĂ©nĂ©reuse en intĂ©grant l’ordre des Sikhs le Khālsā. Le Khālsā est une seule famille oĂč les Sikhs, hommes et femmes, se reconnaissent tous comme Ă©gaux, avec une destinĂ©e commune. C’est en partie pour cela que les Sikhs ont les mĂȘmes noms de famille Kaur pour les femmes signifie “princesse” ou “lionne”, et Singh “lion” pour les hommes. Chaque membre de l’ordre du Khālsā suit les cinq K » l’identitĂ© sikh. Les cinq K » sont des attributs visibles, tel un uniforme, que les Sikhs font voeu de porter en permanence – Kes interdiction de se couper les cheveux ou les poils forces vitales ainsi, le turban est un attribut permettant de couvrir leur longue chevelure– Kangha un peigne en bois pour tenir leurs cheveux sous le turban– Kirpan le poignard, une sorte de mini dague qui rappelle les persĂ©cutions passĂ©es et permet de se souvenir de la nĂ©cessitĂ© de dĂ©fendre la libertĂ© de conscience contre l’obscurantisme.– Kara le bracelet autour du bras qui tient le poignard et qui symbolise l’humilité– Kaccha une sorte de sous-vĂȘtement bouffant permettant des mouvements adĂ©quats pour le combat. Avec cette tenue et le poignard, le sikh se tient en quelque sorte toujours prĂȘt pour le combat. Mon hĂŽte Bikrangit Singh retrace l’histoire des Sikhs Ă  travers les siĂšcles Vaisakhi Le vaisakhi est une fĂȘte traditionnelle sikhe, cĂ©lĂ©brĂ©e mi-avril. C’est un jour important pour la communautĂ© sikhe du monde entier pour plusieurs raisons. Historiquement, Vaisakhi reprĂ©sente la fĂȘte des moissons et prend son nom de Vesak deuxiĂšme mois du calendrier solaire sikhe et depuis 1699 Vaisakhi commĂ©more aussi la crĂ©ation de l’ordre des Sikhs initiĂ©s, le Khalsa . C’est une fĂȘte religieuse trĂšs apprĂ©ciĂ©e des petits et des grands qui cĂ©lĂšbrent cette journĂ©e Ă  coup de processions, offrandes, etc. En Seine-Saint-Denis, Vaisakhi est cĂ©lĂ©brĂ©e par la diaspora sikhe depuis 1988. Si la premiĂšre cĂ©lĂ©bration de Vaisakhi s’est dĂ©roulĂ©e Ă  porte de Bagnolet, la plus importante est dĂ©sormais fĂȘtĂ©e tous les ans Ă  Bobigny. Les rues oĂč passe le cortĂšge sont lavĂ©es par les bĂ©nĂ©voles sewardas puis parsemĂ©es de fleurs pour parfumer le passage du char oĂč se trouve le livre sacrĂ©, alors sorti pour l’occasion. Des mets penjabi sont souvent offerts aux fidĂšles et curieux de passage, des dĂ©monstrations de gatka art martial sikh sont rĂ©alisĂ©es sur le bitume et de jeunes sikhs en fin de cortĂšge expliquent en quoi consiste cette fĂȘte. Vaisakhi est Ă  la fois l’occasion pour la diaspora de renouveler ses voeux religieux mais aussi d’afficher publiquement ses traditions et sa culture. Je vous invite grandement Ă  venir au printemps prochain Ă  Bobigny pour assister quelques heures Ă  cette cĂ©lĂ©bration festive. Vaisakhi, la fĂȘte annuelle sikhe, dans les rues de Bobigny. Le temps d’une journĂ©e, ce voyage presque immobile m’a de nouveau prouvĂ© que le dĂ©paysement existe et cela Ă  peu de bornes de chez moi. J’ai chamboulĂ© mes habitudes en mangeant avec les doigts une cuisine vĂ©gĂ©tarienne Ă©picĂ©e que je n’ai pas coutume de prĂ©parer Ă  la maison et ai rencontrĂ© des franciliens qui m’ont Ă©largi mes horizons. Une immersion d’une journĂ©e qui coupe le quotidien et fait prendre conscience de la richesse cultuelle et culturelle du Grand Paris ! Temple sikh Gurdwara Singh Sabha16-20, rue de la Ferme, 93 000 BobignyMĂ©tro ligne 5 Bobigny-Pablo Picassoou Tram 1 La Ferme
40On doit donc faire grand cas des offices du matin et du soir comme Ă©tant la priĂšre de la communautĂ© chrĂ©tienne. Leur cĂ©lĂ©bration publique ou commune doit ĂȘtre favorisĂ©e, surtout chez ceux qui vivent en communautĂ©. Elle doit mĂȘme ĂȘtre conseillĂ©e aux fidĂšles qui ne peuvent pas participer Ă  la cĂ©lĂ©bration commune. 41 Les offices du matin et du soir
L’ouvrage Dans l’espĂ©rance chrĂ©tienne propose aux familles et aux proches du dĂ©funt des priĂšres, cĂ©lĂ©brations, et veillĂ©es au moment de la mort et dans les heures qui suivent. Extraits Dans l’espĂ©rance chrĂ©tienne 29-30 ; 36-40 ; 51-55 ; 128-129 ; 139-143 Au moment de la mort 29 AuprĂšs d’une personne qui vient de mourir, on se tiendra souvent en silence, ou bien on dira les priĂšres communes du chrĂ©tien ou quelques invocations spontanĂ©es[1]. 30 Si la famille du dĂ©funt est absente au moment du dernier soupir, on pourra l’inviter Ă  prier lorsqu’elle est mise en prĂ©sence du corps. En certains lieux, comme les hĂŽpitaux, les personnes qui accueillent la famille pourront avoir prĂ©vu cette priĂšre, en y joignant, par exemple, le Psaume 129 cf. n. 71. PriĂšres brĂšves auprĂšs du dĂ©funt 36 Se rendre auprĂšs du corps du dĂ©funt est un acte de charitĂ© auquel tous les chrĂ©tiens sont invitĂ©s, laĂŻcs, diacres et prĂȘtres. 37 Cette visite peut ĂȘtre, pour l’officiant [2] qui dirigera la cĂ©lĂ©bration des obsĂšques ou pour une autre personne qui y apportera son concours, l’occasion de rencontrer les proches. Avec eux, il pourra prĂ©voir quand pourra ĂȘtre organisĂ©e la cĂ©lĂ©bration Ă  venir. 38 Parmi les Ă©lĂ©ments proposĂ©s ci-dessous, on trouvera des priĂšres litanies ou oraisons, des textes de la parole de Dieu et des psaumes. Ils aideront Ă  se tourner vers Dieu, Ă  l’écouter et Ă  mĂ©diter. Chaque Ă©lĂ©ment proposĂ© se suffira Ă  lui-mĂȘme ou sera uni Ă  d’autres. Habituellement on commencera par quelques instants de silence. On pourra aussi proposer d’exprimer Ă  haute voix une priĂšre improvisĂ©e. On trouvera d’autres priĂšres en annexe n. 437 s.. 39 Pour aider Ă  la priĂšre, on pourra disposer prĂšs du dĂ©funt une bougie, un crucifix, une icĂŽne, etc. LĂ  oĂč c’est la coutume, on utilisera l’eau bĂ©nite pour signifier que le dĂ©funt a Ă©tĂ© appelĂ© Ă  la vie Ă©ternelle dĂšs son baptĂȘme. 40 S’il est bon de s’ĂȘtre prĂ©parĂ© en choisissant par avance les priĂšres, il est aussi important de s’adapter, avec la dĂ©licatesse voulue, aux personnes et aux circonstances. Dans certains cas, on prĂ©fĂ©rera simplement une prĂ©sence silencieuse. CĂ©lĂ©brations et veillĂ©es 51 Selon la tradition chrĂ©tienne, une veillĂ©e ou une cĂ©lĂ©bration de la parole de Dieu peut avoir lieu Ă  la maison ou au centre funĂ©raire, guidĂ©e par un prĂȘtre, un diacre ou toute autre personne proche du dĂ©funt ou membre de la communautĂ© RR 26. De telles cĂ©lĂ©brations, distinctes des priĂšres brĂšves qui prĂ©cĂšdent, demandent une prĂ©paration avec les proches, au moins pour en fixer le moment et les modalitĂ©s principales. PriĂšres communes, elles comprennent une invitation Ă  se rassembler auprĂšs du dĂ©funt au nom du Seigneur. La tradition de veiller auprĂšs du corps du dĂ©funt exprime le dĂ©sir de ne pas quitter celui qui nous est cher. Elle manifeste la foi en la vie Ă©ternelle qui dispose tout chrĂ©tien Ă  attendre le Jour du Seigneur. La prĂ©sence Ă  la famille et aux proches rappelle la compassion de JĂ©sus envers tous. 52 Ce temps de priĂšre peut aussi avoir lieu dans l’église, au jour et Ă  l’heure qui conviennent, mais pas immĂ©diatement avant les obsĂšques pour ne pas alourdir le rite et ne pas donner l’impression de doubler la liturgie de la Parole RR 29. En certains cas, cette priĂšre pourra ĂȘtre accomplie par la communautĂ© en l’absence de la famille. Les pasteurs veilleront tout particuliĂšrement Ă  assurer ce service pour les frĂšres et sƓurs dĂ©funts qui meurent dans la solitude et le dĂ©nuement. 53 Plusieurs formes de cĂ©lĂ©bration sont proposĂ©es chacune sera adaptĂ©e selon les coutumes et les circonstances. Le discernement pastoral permettra de tenir compte des besoins, des attentes et des possibilitĂ©s des proches du dĂ©funt. En Ă©cartant toute tentation de jugement des personnes et de leurs sentiments, ceux qui guideront la cĂ©lĂ©bration auront Ă  cƓur de favoriser l’évocation de la vie du dĂ©funt. Suivant l’exemple et l’enseignement de JĂ©sus, ils verront dans la peine et, parfois, la rĂ©volte des proches le signe de l’amour blessĂ© par la mort. Ils sauront aussi reconnaĂźtre la sĂ©rĂ©nitĂ© et la paix que l’Esprit Saint, mĂȘme en ces circonstances, suscite dans le cƓur des croyants. 54 Cette Ă©tape s’inscrit dans l’ensemble des funĂ©railles chrĂ©tiennes. Celles-ci invitent Ă  vivre le chemin du deuil qui conduit Ă  la pleine confiance en Dieu cĂ©lĂ©brĂ©e dans le dernier adieu. Tout en respectant la vĂ©ritĂ© de chacun des moments, afin de permettre une prĂ©paration spirituelle et une participation plus active Ă  la cĂ©lĂ©bration des obsĂšques, certains textes ou chants prĂ©vus pour celles-ci pourront dĂ©jĂ  ĂȘtre utilisĂ©s. 55 Le prĂ©sent ouvrage propose quatre types de cĂ©lĂ©brations et veillĂ©es CĂ©lĂ©bration de la parole de Dieu Elle dit la Bonne Nouvelle annoncĂ©e dans les l’Ecriture. Dieu ne cesse de tourner son regard vers ceux qui pleurent Dieu n’a pas fait la mort » Sagesse 1, 13, mais il est venu nous en dĂ©livrer. Il promet de pardonner nos pĂ©chĂ©s et de nous associer Ă  son bonheur pour la vie Ă©ternelle. 2. VeillĂ©e psalmique Cette cĂ©lĂ©bration, dans l’esprit de la Liturgie des Heures, met sur nos lĂšvres les mots du psalmiste pour exprimer la douleur et accroĂźtre la confiance en celui qui est la Sagesse. Si les circonstances le permettent, on n’hĂ©sitera pas Ă  recourir Ă  l’office des dĂ©funts tel qu’il est proposĂ© dans la Liturgie des heures[3]. 3. VeillĂ©e avec la Vierge Marie et les saints La priĂšre par l’intercession des habitants du ciel, plus particuliĂšrement de la mĂšre de JĂ©sus, mĂšre de tous les vivants, renforce la communion de tous les fidĂšles et la foi en la rĂ©surrection. 4. VeillĂ©e familiale Ce temps de priĂšre, dans un climat familial, permet de manifester combien les sentiments humains sont mĂȘlĂ©s Ă  notre foi en JĂ©sus, Dieu fait homme, et combien la foi les ouvre Ă  une autre dimension. La fermeture du cercueil 128 La dĂ©position du corps dans le cercueil et la fermeture de ce dernier sont des moments particuliĂšrement douloureux. La disparition du visage du dĂ©funt marque un pas de plus vers la sĂ©paration dĂ©finitive. Les proches sont alors invitĂ©s Ă  vivre leur deuil dans l’espĂ©rance et Ă  se tourner vers le visage de Dieu. L’officiant ou les membres de la famille peuvent utiliser l’un ou l’autre des Ă©lĂ©ments suivants. Si l’on dispose de peu de temps, on choisira de prĂ©fĂ©rence la priĂšre du n. 157 accompagnĂ©e du verset de conclusion proposĂ© au n. 164. 129 Si la fermeture du cercueil se fait au moment du dĂ©part de la maison ou du funĂ©rarium, on pourra aussi choisir parmi les Ă©lĂ©ments proposĂ©s pour le dĂ©part de la maison n. 170 s.. Lorsqu’il y a des coutumes particuliĂšres concernant le corps du dĂ©funt, on pourra s’inspirer des priĂšres qui suivent cf. RR 31. DĂ©part du corps 139 Le lieu oĂč repose le corps du dĂ©funt avant les funĂ©railles Ă  l’église peut ĂȘtre la maison du dĂ©funt, une maison funĂ©raire funĂ©rarium, le dĂ©pĂŽt funĂ©raire d’un hĂŽpital. Selon les cas, le transfert du corps Ă  l’église n’aura pas toujours la mĂȘme signification ni la mĂȘme portĂ©e. S’il n’y a pas eu de veillĂ©e ou de cĂ©lĂ©bration auprĂšs du dĂ©funt auparavant, on s’efforcera de prendre le temps de mettre en Ɠuvre les priĂšres prĂ©vues pour le dĂ©part de ce lieu cf. RR 26. 140 Dans certaines circonstances, le corps du dĂ©funt est transfĂ©rĂ© Ă  l’église quelque temps avant la cĂ©lĂ©bration. Dans ces cas, on procĂ©dera Ă  l’installation du corps Ă  l’église prĂ©vue aux n. 154 s. 141 L’officiant amĂ©nagera cette station en fonction du lieu d’oĂč part le corps, des Ă©tapes qui prĂ©cĂšdent priĂšres brĂšves auprĂšs du dĂ©funt, cĂ©lĂ©bration ou veillĂ©e, fermeture du cercueil et qui suivent cĂ©lĂ©bration Ă  l’église, inhumation. MĂȘme s’il n’y a pas de procession, cette Ă©tape amorce le passage vers la deuxiĂšme station du rituel la cĂ©lĂ©bration des obsĂšques Ă  l’église. La famille, les proches et la communautĂ© chrĂ©tienne accompagnent le dĂ©funt vers la maison de Dieu. 142 Selon les circonstances levĂ©e du corps Ă  l’hĂŽpital, dĂ©part pour une cĂ©lĂ©bration hors de la paroisse ou rassemblement Ă  la maison du dĂ©funt, on utilisera opportunĂ©ment les divers Ă©lĂ©ments suivants lectures, psaumes, priĂšres litaniques, oraisons voir aussi en annexe, n. 406 s.. Le jour mĂȘme de la cĂ©lĂ©bration Ă  l’église, on rĂ©servera le geste de l’aspersion avec l’eau bĂ©nite pour le rite du dernier adieu, Ă  moins que la coutume n’en dispose autrement. 143 En arrivant au lieu oĂč se trouve le dĂ©funt, l’officiant salue cordialement les membres de la famille, leur apportant la consolation de la foi. Il tiendra compte des habitudes locales, surtout si le corps du dĂ©funt se trouve Ă  l’hĂŽpital RR 32-33. — [1] Cf. Sacrements pour les malades, pastorale et cĂ©lĂ©brations, Chalet-Tardy 1977, chapitre VII La recommandation des mourants n. 209-223. // [2]Par officiant », on dĂ©signe un prĂȘtre, un diacre ou un laĂŻc dĂ©lĂ©guĂ© cf. n. 19 et 40. // [3] Cf. Liturgie des Heures ou PriĂšre du Temps prĂ©sent.
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