unecérémonie d'engagement, appelé aussi cérémonie laïque, est une cérémonie un peu plus intime, qui te permet de t'engager envers ton futur marié, et tes témoins, famille et amis envers le mariage. tu peux inserer des textes, un échange d'alliance, des musiques, et meme avoir un officiant, ou maître de cérémonie. Comment se déroule une cérémonie funéraire ? La cérémonie funéraire est le dernier hommage organisé pour honorer et perpétuer les souvenirs d’un défunt. C’est une occasion pour la famille de se recueillir autour de la mémoire du proche décédé, de se retrouver, de partager la peine et de rendre hommage à l’être aimé. Elle participe également au travail du deuil. Notamment elle doit suivre les dernières volontés du défunt et sa religion. En effet, ce moment d’hommage varie selon les croyances et la religion de la personne décédée. Il est aussi possible d’organiser des cérémonies civiles. Découvrons ensemble comment se déroule une cérémonie funéraire. Comment se déroule une cérémonie civile ? Souvent dirigée par un maître de cérémonie des opérateurs de pompes funèbres, la cérémonie civile constitue un moment très important pour les proches de la personne décédée. Aussi appelée cérémonie laïque, elle convient aux personnes qui ne souhaitent pas intégrer d’aspect religieux à ce moment d’hommage. Ce type de cérémonie est alors axé sur le souvenir de la personne décédée. Les proches peuvent participer à ce moment d’adieu en faisant des discours, en diffusant de la musique ou encore en lisant des poèmes pour rendre hommage au défunt. La cérémonie peut se passer dans une salle dédiée d’un crématorium ou d’un funérarium par exemple. Nous mettons à votre disposition des maîtres de cérémonies spécialisés dans l’organisation et la personnalisation de cérémonies civiles. La famille peut également préciser ses souhaits avec notre conseiller funéraire. Ce dernier proposera des prestations spécifiques adaptées à vos attentes et à vos besoins et vous aidera à organiser le meilleur hommage possible pour votre proche disparu. Comment se déroule une cérémonie religieuse ? Le déroulement d’une cérémonie religieuse varie selon la religion à laquelle appartient le défunt Catholique La cérémonie d’obsèques catholique demeure la plus courante en France. Elle s’organise systématiquement avec le prêtre ou l’officiant en amont des obsèques. La famille et les proches sont invités à veiller le défunt avant les obsèques. Le prêtre prépare le moment d’hommage avec les proches avant les funérailles. Il se renseigne sur l’histoire du défunt afin de mieux se préparer et d’aider la famille dans le processus de deuil. De manière générale, la cérémonie se déroule à l’église. Mais, il est aussi possible d’organiser ce moment d’adieu dans une salle de cérémonie d’un crématorium ou d’un funérarium. Les fleurs sont souvent abondantes lors des funérailles catholiques, en particulier celles de couleur blanche qui évoquent la lumière, l’espoir et la renaissance. Les obsèques catholiques sont avant tout un message d’espoir permettant d’apporter un certain réconfort aux proches. Enfin, l’enterrement au cimetière s’accompagne d’une courte cérémonie pendant laquelle le prêtre bénit le défunt. Les pompes funèbres Choteau restent à vos côtés pour vous accompagner dans chaque étape de l’organisation d’une cérémonie catholique jusqu’à la mise en terre. Protestante De manière générale, les obsèques protestantes sont aussi précédées d’une veillée mortuaire. La cérémonie d’hommage est centrée sur l’accompagnement des proches endeuillés. Au cimetière, l’enterrement du défunt est accompagné de lectures et de prières. Musulmane Le corps du défunt bénéficie d’une toilette de purification pour permettre à son âme de passer de la vie sur terre à celle de l’au-delà. Une veillée funéraire est également organisée pendant laquelle l’imam récite des sourates du Coran. Dans la religion musulmane, l’enterrement doit se passer entre 24 et 48 heures après le décès. La seule pratique autorisée est l’inhumation. Pendant les obsèques, l’imam prononce une prière funéraire en se plaçant devant le défunt et dos à l’assistance. Les obsèques se déroulent à l’extérieur et dans le silence, à l’exception de quelques mots prononcés par l’imam. Une fois le corps inhumé, les membres de l’assistance sont invités à jeter trois poignées de terre. Orthodoxe Dans la religion orthodoxe, l’enterrement a lieu trois jours après le décès, le moment où l’âme se sépare du corps. La crémation est proscrit par cette religion. La cérémonie se déroule à l’église où le cercueil est placé de manière à ce que le défunt ait son visage tourné vers le Christ. Ce moment est constitué de prières et de chants qui évoquent la faiblesse humaine et la promesse d’une résurrection. Les fleurs sont aussi très présentes lors d’une cérémonie funéraire orthodoxe. Juive Les obsèques juives sont souvent précédées d’une veillée traditionnelle organisée en présence de la famille. La synagogue étant un lieu de vie, la cérémonie se déroule souvent directement au cimetière ; le Rabbin lit une oraison funèbre avant la mise en terre. Les membres de l’assistance sont ensuite invités à jeter trois pelletés de terre dans la fosse puis à se laver les mains. Ce geste symbolise le fait qu’on reste en lien avec le défunt et sa famille. Il faut souligner que la religion juive interdit également la crémation. Où se déroule une cérémonie funéraire ? Les obsèques peuvent être organisées dans un lieu de culte, dans une salle de cérémonie, au sein d’un crématorium, d’un funérarium, ou directement au cimetière. Il est aussi possible d’organiser des cérémonies laïques à l’extérieur dans une propriété privée comme un jardin, dans la nature, etc… Si la propriété est clôturée, vous n’aurez pas à demander une autorisation. Dans le cas contraire, vous devez informer le maire de vos intentions. Le choix du lieu dépend des attentes des familles et des souhaits du défunt ou de sa famille. Le conseiller funéraires des pompes funèbres Choteau vous aide à choisir un lieu adapté. Il pourrait également vous conseiller sur les moyens de personnaliser l’hommage selon vos attentes et les convictions du défunt. Combien de temps dure une cérémonie funéraire ? La durée d’une cérémonie funéraire varie selon le déroulé de l’événement, le nombre de discours, des divers rites appliqués, les chants… Dans le cas d’une cérémonie civile, bien que la famille soit totalement libre de personnaliser ce moment, il est souvent constitué de 3 étapes L’accueil des proches et de la famille, le temps de recueillement qui peut durer entre 20 et 30 minutes ainsi que la cérémonie d’adieu qui dure en moyenne 30 à 45 minutes. La durée des funérailles religieuse dépend souvent de la religion concernée puisque les rituels et les traditions varient selon celle-ci. Dans la religion catholique et orthodoxe, la bénédiction dure en moyenne 45 minutes et comprend l’accueil des proches, la lecture des textes sacrés, les témoignages des proches, puis la bénédiction du corps. Si les proches désirent célébrer une messe, elle peut durer jusqu’à 1 heure la religion protestante, il faut compter 30 à 1h30 la religion musulmane, les funérailles sont assez courte et se déroulent directement aux la religion juive, la cérémonie se déroule directement au cimetière. Elle comprend la lecture, le Tsidouk Hadin » et l’éloge funèbre hébraïque. Les obsèques sont alors plus courte qu’une cérémonie catholique. Les pompes funèbres Choteau vous accompagnent Notre équipe vous accompagne dans l’organisation des obsèques quelque soit les croyances du défunt et de sa famille dans le respect des convictions de chacun. Pour des cérémonies religieuses, nous prendrons contact avec un officiant du culte concerné. Pour organiser des obsèques laïques, nous mettons à votre service un maître de cérémonie qui saura rendre un hommage digne et respectueux de l’être disparu.
Letemps est la chose la plus précieuse. Un instant, des secondes, des heures, des jours, des mois, des années, des microsecondes et des millisecondes sont les déterminants du temps. Le temps aide à
22 décembre 2020 Combien de temps dure un enterrement ? Bonnel répond à vos questions Lorsque l’on doit faire face au décès d’un être cher, au chagrin s’ajoutent de multiples questions concernant les formalités administrative et l’organisation des funérailles. Pour vous permettre d’anticiper le plus sereinement possible cette pénible échéance, nous vous expliquons combien de temps dure un enterrement et son déroulement en fonction du type de cérémonie choisi. Les délais pour organiser l’enterrement La loi française prévoit que l’enterrement doit avoir lieu au minimum 24 heures et au maximum 6 jours – hors dimanches et jours fériés – après le décès ce délai court à partir de 0h00 le lendemain de la mort. En cas de décès à l’étranger ou dans les DOM-TOM, le délai sera décompté à partir de l’arrivée du corps en France métropolitaine, et de la date de délivrance de l’autorisation d’inhumer en cas de procédure médico-légale. Combien de temps durent les funérailles ? La durée des obsèques dépend essentiellement du type de cérémonie, mais varie aussi selon qu’il s’agit d’une inhumation ou d’une crémation. La durée des obsèques laïques Dans le cas d’une inhumation, la durée des funérailles est en général d’1h30 environ et comporte l’accueil ou le temps de recueillement autour de la dépouille 30mn, puis la cérémonie d’adieu de 30 à 45 minutes. Enfin, la procession se dirige vers le cimetière pour le dernier adieu et la mise en terre 20 à 30mn. Dans le cas d’une crémation, le dernier hommage se déroule au funérarium avec la cérémonie hommage. La cérémonie est assez semblable, mis à part la mise à la flamme, réservée à la famille proche si elle le souhaite, qui recueille ensuite les cendres du défunt. La durée des funérailles religieuses La durée des cérémonies d’adieu religieuses varie en fonction du culte concerné, chacun ayant ses propres rituels et traditions en la matière. La bénédiction catholique dure environ 30 à 45 minutes et comprend l’accueil, l’allumage des cierges, la lecture des textes sacrés, l’homélie, les témoignages des proches, puis la bénédiction du corps. Dans le cas d’une messe, il faut rajouter l’offertoire, l’eucharistie et la communion. À l’issue de la cérémonie, l’assistance se rend au cimetière. La procession et le recueillement autour du cercueil durent environ dix minutes, avant le dernier adieu. Les funérailles catholiques durent entre une heure et une heure et demi. Dans la religion juive, les funérailles doivent avoir lieu dans les 24h suivant le décès. La cérémonie a lieu directement au cimetière, après une veillée funéraire et différents rituels dont se charge la famille proche. Le jour de l’enterrement, il est d’usage de lire le Tsidouk Hadin », l’éloge funèbre hébraïque, pendant la mise en terre. La cérémonie est plus courte qu’un enterrement catholique. Dans la religion musulmane, l’enterrement doit intervenir au plus vite après le décès. Avant la mise en terre, l’assistance défile devant le corps pour un dernier hommage. L’imam récite la prière des morts », puis on récite la première sourate du Coran la Fatiha, suivie de la prière du Prophète et enfin d’une prière pour le repos de l’âme du défunt. Là encore, la cérémonie directement au cimetière est assez courte, les rituels funéraires ayant lieu au préalable. La maison Bonnel, pompes funèbres à Lyon, vous accompagne Quelles que soient les croyances du défunt et de sa famille, nous agissons dans le strict respect des convictions de chacun. Pour des funérailles religieuses, nous faisons appel à un officiant du culte concerné. Pour l’organisation d’une cérémonie laïque, nous nous adressons à un maître de cérémonie qui saura rendre un hommage fidèle à la mémoire et à la personnalité du disparu. La maison Bonnel accompagne les familles durant toute la durée des obsèques à Lyon, avec discrétion et empathie, des démarches administratives jusqu’à l’organisation des funérailles.
Iln’existe pas de durée fixe pour un enterrement. Cette durée dépend du type de cérémonie choisie par la famille du défunt. Elle dépend aussi de la religion, de la tradition, ou de la culture du défunt. Par exemple, pour les catholiques, la cérémonie d’enterrement peut durer près de 50 minutes lorsqu’on choisit de faire la bénédiction au lieu de la messe.

1 décembre 2021 Combien de temps pour enterrer un mort ? Nos explications La question peut sembler directe, pourtant elle est essentielle lorsque vous perdez un être cher combien de temps pour enterrer un mort ? Les pompes funèbres Bonnel vous répondent. Quel est le délai légal entre le décès et les obsèques ? L’article R2213-33 du Code Général des Collectivités territoriales stipule que l’enterrement ou la crémation doit avoir lieu au plus tôt dans un délai de 24 heures après le constat du décès, au plus tard après six jours ouvrables. Si la personne est décédée Outre-Mer ou à l’étranger, ce délai ne démarre qu’à partir de l’arrivée du corps sur le sol français. Cependant, pour des raisons évidentes, le transport de la dépouille mortuaire ne peut pas se faire à cercueil ouvert. Quelles sont les dérogations possibles ? Sous certaines conditions, il est possible de déroger au délai légal. C’est le cas notamment si le défunt était juif car, selon les préceptes de cette religion, l’inhumation doit avoir lieu dans les 24 heures suivant le décès ; la famille du défunt est géographiquement éloignée ou dispersée et a besoin d’un délai supplémentaire pour organiser la cérémonie en commun ; le funérarium ou le crématorium n’a pas de créneau disponible ; le décès donne lieu à une autopsie. La demande de dérogation se fait auprès de la préfecture, qui répond en général sous deux jours ouvrés. Nous pouvons nous charger de cette démarche pour vous. Combien de temps durent les funérailles ? Les obsèques en elles-mêmes ont une durée très variable selon quelles soient laïques ou religieuses. À titre indicatif le temps de recueillement à cercueil ouvert, s’il est possible, dure généralement entre 20 et 30 minutes ; la cérémonie d’un enterrement civil dure environ une demi-heure ; une crémation se déroule en une heure sans compter la mise à la flamme, à laquelle seule la famille proche peut assister et qui dure au minimum une heure et demie ; une cérémonie catholique peut s’étaler sur une à trois heures, de la mise en bière à l’inhumation, en fonction de la formule choisie simple bénédiction ou messe ; les funérailles juives et musulmanes se déroulant directement au cimetière, elles sont généralement plus courtes. L’accompagnement des pompes funèbres Bonnel Quelles que soient vos croyances et les convictions du défunt, que celui-ci ait laissé ou non des indications claires quant à ses dernières volontés, la société funéraire Bonnel fait tout son possible pour vous accompagner dignement et avec un grand professionnalisme. Nous sommes à votre écoute et faisons appel à un officiant du culte du défunt ou à un maître de cérémonie laïc, en fonction de vos souhaits concernant l’organisation de la cérémonie. Quelle que soit la situation, vos préférences ou votre budget, nous organisons un hommage sur mesure, fidèle à la mémoire et à la personnalité du disparu. Bonnel accompagne les familles endeuillées à Lyon et en périphérie. Nous sommes présents à vos côtés avant les funérailles, le jour J et même après, pour vous aider dans les démarches administratives ultérieures.

Ladurée d’une cérémonie de crémation est variable, puisqu’elle dépend en grande partie de chaque famille, notamment pour ce qui concerne l’accueil sur place et les discours échangés juste avant l’incinération. Toutefois, pour la crémation du défunt en elle-même, le délai est le même pour tous les crématoriums, à savoir environ 2 h entre le début du processus et la
Cérémonie civile particularités Temps de lecture estimé 8 minutes introduction La cérémonie civile ou laïque concerne les personnes ne souhaitant pas intégrer d’aspects religieux lors des obsèques du défunt. Elle laisse beaucoup de libertés à la famille puisque rien n’est obligatoire, tout est axé sur le souvenir et l’hommage au défunt. La cérémonie reste une étape importante, pouvant intégrer la lecture de textes, poèmes, une prise de parole de la famille, une musique appréciée par le défunt. Les pompes funèbres jouent un rôle clé dans ce type de cérémonie. Obsèques Infos vous détaille son déroulement et les grandes étapes crématorium en cas de crémation, cimetière etc. Sommaire Qu’est-ce qu’une cérémonie civile ? Où se déroule l’enterrement civil ? Qu’est-ce qu’une cérémonie civile ? La cérémonie civile est une célébration où les familles jouissent d’une grande liberté de choix. En effet, tout se fait en fonction de ce qu’elles désirent et en fonction des volontés qu’a laissées ou non le défunt. La cérémonie laïque permet de se concentrer sur le défunt et son souvenir plutôt que de mettre l’accent sur les rites et coutumes. Le but est de rendre hommage à la personne disparue. Environ 15% de la population actuelle est pratiquante, pourtant, plus de la moitié des cérémonies funéraires sont pratiquées dans des lieux de culte. Un grand nombre de non-croyants optent donc pour une cérémonie religieuse. Les cérémonies laïques peuvent permettre aux familles de faire leur deuil en témoignant d’un respect envers le défunt. Sans pratique ni religion, la volonté de rassembler pour accompagner la personne vers sa dernière demeure cérémonies civiles sont généralement célébrées par des opérateurs de pompes funèbres qui font office de maître de d’une cérémonie civile, la liberté est très grande d’où la nécessité d’avoir quelqu’un de la famille qui se charge de l’organisation ou de s’appuyer sur un professionnel comme une personne de l’agence funéraire ou sur une association cérémonie est une étape importante dans le travail de deuil puisqu’elle va faire passer le défunt du monde des vivants vers celui des morts. Croyants ou non, pratiquants ou non pratiquants, les obsèques s’accompagnent généralement dans l’inconscient commun par une volonté de rassembler la famille et les proches autour du défunt. Où se déroule l’enterrement civil ? Un enterrement civil engendre les mêmes démarches administratives acte de décès, etc. qu’un enterrement religieux. Il n’y a juste pas de passage dans le lieu de culte église, mosquée etc.. La cérémonie civile ne peut avoir lieu le dimanche étant donné que les pompes funèbres et les cimetières sont fermés ce jour-là. Une cérémonie civile se déroule généralement sur le lieu de mise en bière placement du corps dans le cercueil ou le lieu d’inhumation ou de crémation. En effet, les célébrations laïques peuvent se faire aussi bien au funérarium dans une chambre funéraire qui accueille le défunt jusqu’à son départ pour le cimetière ou crématorium. Les proches peuvent venir se recueillir auprès de lui le temps qu’ils le souhaitent. La plupart des chambres funéraires sont accessibles 24h/24 via un digicode. Le jour des obsèques, une musique pourra être jouée directement au funérarium et le maître de cérémonie lira quelques textes choisir par la crématorium tout comme dans un funérarium, il existe un espace approprié pour un recueillement civil. Après les proches et invités installés sur un fond musical, le maître de cérémonie prend la parole pour introduire le recueillement. Cet instant est souvent suivi par un moment de silence. Les proches peuvent ensuite prendre la parole pour rendre hommage au défunt. Il est préférable de préparer ses textes à l’avance et d’éviter l’improvisation. L’écoute d’une musique appréciée par le défunt est aussi possible. Avant le départ du cercueil pour la crémation, la famille salue une dernière fois le défunt en déposant une fleur ou autre objet sur le cimetière une fois le corbillard arrivé, le cortège constitué de la famille juste derrière le cercueil et des invités, suit le cercueil jusqu’à la sépulture. Au moment de l’inhumation du cercueil, des proches peuvent prendre la parole et des fleurs ou autres objets personnels peuvent y être déroulement de la cérémonie est bien évidemment différent d’une cérémonie religieuse car cette dernière peut durer moins longtemps. La cérémonie peut intégrer les étapes suivantes Accueil des prochesÉvocation du défunt par une prise de parole de l’officiant ou de la familleLecture de textes ou de poèmesMusique appréciée par le défuntRecueillement par le silenceHommage au défunt par un membre de la famille ou un agent des pompes funèbresDes fleurs de deuil, des bougies ou d’autres objets rappelant le défunt peuvent être placés sur le cercueil. La famille peut laisser certaines indications sur l’avis de décès notamment sur la nécessité d’apporter ou non des dernier geste avant l’inhumation ou la crémation dépôt de pétales de rose, geste en direction du cercueilCes étapes peuvent être faites dans un ordre différent, c’est à la famille de décider du déroulement de la cérémonie notamment avec le conseiller funéraire qui organise les obsèques. De manière générale, la cérémonie permet de dire au revoir à la personne défunte et donc, de commencer son travail de est envisageable il suffit d’en parler avec le conseiller funéraire. Quelques exemples objets évoquant la passion du défunt, cadre photo, montages photos ou vidéos. Faites une estimation avant de comparer les devis service gratuit et sans engagement Estimer maintenant Les derniers conseils 1 juin 2022 Quelles sont les dernières tendances des cérémonies funéraires civiles ? Lire le conseil 4 octobre 2021 Comment rédiger un testament et le conserver ? Lire le conseil 2 juin 2021 Obsèques quelles sont les prestations obligatoires et les prestations optionnelles ? Lire le conseil 7 mai 2021 Obsèques comment prendre connaissance des dettes d'un défunt ? Lire le conseil
Enmoyenne, la durée d’un enterrement est de 2 heures. On distingue trois moments bien distincts : la cérémonie religieuse ou la cérémonie laïque, l’inhumation ou la crémation, le moment de recueillement. La première partie se déroule généralement à l’église ou à la mairie. Lorsqu’un proche décède, il est convenable de lui rendre un dernier hommage. Pour ce faire, il importe d’organiser des funérailles qui permettront de rassembler l’entourage familial, amical ou professionnel du défunt. C’est l’occasion pour les conviés de se remémorer les bons moments passés avec ce dernier et de témoigner leur soutien à la famille éplorée. Pour des parents qui ne veulent pas organiser des cérémonies religieuses, l’enterrement civil ou laique demeure une meilleure option. Non seulement il permet de personnaliser le déroulement des activités, mais il ne requiert aucune autorisation particulière. Ce n’est donc pas un hasard si la majorité de la population française privilégie ce type de cérémonie. Toutefois, avant d’organiser ces obsèques, il est primordial d’avoir un minimum de renseignements afin d’éviter toute mauvaise surprise. Le point dans cet article. Obsèques civiles que peut-on savoir ? L’enterrement civil est une cérémonie organisée à l’endroit d’une personne disparue. N’ayant aucune connotation religieuse, cet événement a pour but de rassembler les proches du défunt afin d’accompagner ce dernier vers sa dernière demeure. Les obsèques civiles permettent de ne pas se rencontrer dans un lieu de culte qui n’est pas forcément apprécié de tous. Ainsi, les croyants et les non-croyants peuvent se joindre à la cérémonie sans crainte. C’est le moment propice pour partager quelques souvenirs et évoquer certaines facettes de la personnalité du défunt. Les enterrements laïques ne nécessitent aucune disposition particulière en dehors des obligations administratives habituelles. Il s’agit entre autres de l’obtention de l’acte de décès et du certificat de décès. Bien évidemment, ces pièces sont délivrées juste après une déclaration faite auprès de la mairie de la commune où le décès a eu lieu. Par ailleurs, il est important de souligner que ces obsèques doivent être faites selon les dernières volontés du disparu, même si la famille dispose d’une grande liberté de décision. Les pompes funèbres jouent un rôle prépondérant dans une telle cérémonie. Comment organiser les obsèques civiles ? Les obsèques civiles doivent être bien planifiées afin qu’elles se déroulent en toute sérénité. Il est formellement déconseillé à cet effet de faire des improvisations. Cela pourrait rendre ces moments plus angoissants et contrariants. En amont, vous devez choisir un maitre ou une maîtresse de cérémonie. Bien qu’un proche de la famille puisse jouer ce rôle, il est recommandé de le confier à un conseiller funéraire. Ce dernier se chargera de vous épauler dans les différentes tâches et de veiller au bon déroulement des activités. En recueillant vos demandes et vos envies, il saura comment harmoniser les idées afin que l’événement soit une réussite. À cet effet, il sélectionnera avec minutie la musique qui rime avec ces moments douloureux. De plus, il vous aidera à formuler des paroles qui auront du sens pour ce jour. Toutefois, avant de recourir à un conseiller, il faut mener certaines actions au préalable. Établir les faireparts Ce sont des documents qui annoncent la mort d’une personne tout en donnant les informations exhaustives sur le déroulement des obsèques. Sur de tels documents sont indiqués le nom de la personne, la date de sa disparition ainsi que l’heure, le lieu, et la date de la cérémonie. Des informations supplémentaires comme l’heure de la levée du corps, les causes du décès, le type de cérémonie, peuvent y figurer. Les faireparts doivent être adressés aux invités plusieurs jours bien avant les obsèques. Vous pouvez toutefois procéder à des annonces dans la presse journaux, notamment dans la rubrique nécrologique afin d’informer un public large. Ces annonces sont subordonnées à des souscriptions financières. Choisir le cercueil adéquat C’est un paramètre qui mérite une attention bien particulière. Il en existe toute une gamme de différentes couleurs, motifs, et matières. Dès lors, la principale préoccupation est de savoir que choisir. Gardez à l’esprit que le choix du cercueil dépend du type d’obsèques. Affirmer cela, c’est soutenir l’idée selon laquelle le cercueil utilisé pour la crémation diffère de celui utilisé pour l’inhumation. Pour la crémation, vous devez privilégier les cercueils fabriqués en pins ou en carton. En ce qui concerne l’inhumation, doivent être priorisés, les cercueils qui sont résistants à l’humidité et qui ont une durée de vie non négligeable. Le prix d’un cercueil varie en fonction de la matière et de ses ornements. Mais de manière générale, vous pouvez obtenir un cercueil à partir de 300 euros. Choisir des fleurs de deuil Les fleurs revêtent un caractère important en raison de leur signification. Elles font partie intégrante du décor des obsèques. Il est donc important de bien les choisir. Vous pouvez vous faire aider par un fleuriste afin de sélectionner celles qui conviennent parfaitement à vos besoins. En effet, il existe certaines fleurs qui servent à orner uniquement le cercueil et d’autres qui sont utilisées pour décorer la tombe. De la même manière, il en existe qui sont plus adaptées à la décoration de la salle dans laquelle la cérémonie se déroulera. C’est le cas de la couronne mortuaire ou de la croix florale. D’autres par contre, doivent être offertes à la famille en deuil. Une fois ces étapes franchies, vous devez penser au lieu où se déroulera la cérémonie. Où se déroulent les cérémonies civiles ?Anticipez pour vous et vos proches comparez les meilleurs contrats obsèquesJE COMPARE Le lieu du déroulement des cérémonies civiles est choisi par les parents du défunt en fonction de leur budget. Mais de manière générale, ce sont des lieux de mise en bière. On en distingue plusieurs, mais les plus connus sont Chambre funéraire Encore appelé funérarium, c’est un établissement qui est dirigé par une entreprise de pompes funèbres. Dans certaines communes, c’est la mairie qui met cette salle à la disposition de la famille éplorée. C’est un lieu assez calme qui est propice au recueillement des parents et amis auprès du corps. On y trouve un salon d’accueil, une salle funéraire et une salle technique. Pour la demande d’admission en chambre funéraire, il est souhaitable de se rendre à la mairie du lieu de décès. Le prix varie ainsi d’une ville à une autre. Chambre mortuaire Beaucoup la confondent avec la chambre funéraire, pourtant il existe une différence notable entre ces deux endroits. La chambre mortuaire se retrouve dans les hôpitaux ou les maisons de retraite. Toute personne qui meurt dans ces différents établissements est admise gratuitement dans ladite chambre. Elle est aménagée de manière à accueillir les familles du défunt. Toutefois, avec l’autorisation d’une structure étatique, il est possible de rapatrier le corps hors de ces établissements. Domicile Il est tout à fait possible d’amener le corps dans un domicile. Cependant, il faudra suivre quelques indications pour bien le conserver, car ce dernier ne se trouvera plus dans un endroit frigorifié. Il faut par exemple avoir une salle bien aérée qui saura accueillir aussi bien la dépouille que les invités qui désirent se recueillir. Il est aussi préconisé de bien soigner le corps dans le but d’amoindrir les risques d’une rapide décomposition. Cimetière L’hommage peut être fait directement au cimetière. Dans ce cas, il faudra attendre l’arrivée du corbillard et le faire avant le positionnement du cercueil dans le caveau. Cette option doit être évaluée en fonction de la météo. Les obsèques se déroulent pratiquement de la même manière, quel que soit le lieu choisi. Il s’agit d’un temps accueil, d’un temps d’évocation pour mettre en lumière ce que le défunt aimait et les grandes lignes de son existence. Ensuite, il y aura un temps pour écouter des musiques. Certains proches se hâteront de lire des poèmes ou des textes pour signifier le passage de la vie à la mort de ce dernier. La dernière étape sera celle de la présentation des condoléances à la famille suivie de la remise des fleurs. Combien coûte un enterrement civil ? Il serait difficile de définir un prix fixe pour un enterrement civil, car les prestations varient en fonction de vos attentes. Aussi, elles dépendent du service funèbre en charge de l’organisation. En consultant le net, vous pouvez avoir les devis de quelques entreprises de pompes funèbres. Vous pouvez les comparer afin de choisir l’offre la plus accessible. Si vous avez des doutes sur la crédibilité de ces entreprises, vous pouvez vous rendre à la mairie la plus proche de votre lieu de résidence. Vous pourrez y consulter une liste complète de tous les prestataires de la région. Il vous reviendra ensuite de les contacter et de vous renseigner sur le prix d’un cercueil, du coût du corbillard qui assurera le transport du corps et des honoraires. Ce faisant, vous trouverez le prestataire qui propose un service concordant avec votre budget. D’ailleurs, la loi exige que ces entreprises vous présentent un devis complet sur lequel seront indiquées toutes les prestations facultatives ou non. Mais de manière générale, le prix varie entre 1 350 euros et 6 600 euros. Anticipez pour vous et vos proches comparez les meilleurs contrats obsèquesJE COMPARE L enterrement ou le dépôt des cendres se fait uniquement sur base d'une autorisation écrite, délivrée par l'officier de l'état civil de la commune où est survenu le décès. Personnes concernées Toute personne ayant perdu un proche. Délais L'inhumation d'un corps humain doit avoir lieu entre la 24 e et la 72 e heure suivant le décès. Immigration clandestine treize étudiants de l’IAM disparaissent en France Ils étaient partis en France pour un voyage d’études. Au départ de Dakar, ils étaient au nombre de vingt. Au retour, ils ne sont plus que sept. Les treize autres étudiants de l’IAM ont disparu dans la nature dans l’Hexagone. En clair, ils ont choisi d’entrer dans la Libération, qui donne l’information dans son édition de ce jeudi, les étudiants de l’IAM avaient bénéficié d’un visa de douze jours. A l’expiration de celui-ci, ils devaient rentrer au Sénégal et réintégrer leur institut. Manifestement, ils avaient une autre idée en tête en quittant véritable coup dur pour la crédibilité de l’établissement. Lacrémation (ou l' incinération) consiste à brûler le corps d'un défunt puis à recueillir les cendres pour les mettre dans une urne. Elle se déroule dans un crématorium (ou funérarium). L' inhumation est le fait de mettre un
Que faire de Notre-Dame-des-Landes dans l’hypothèse où l’État aurait renoncé au projet d’aéroport ? Des centaines d’occupants, installés pour longtemps dans le bocage, poursuivent de prometteuses innovations, révélatrices des évolutions profondes de la société française. Les auteurs de cette tribune plaident pour un règlement global et pacifique, qui transformerait ce conflit en solution d’avenir, pour le bien de tous. Journaliste engagé pour l’écologie, Fabrice Nicolino est chroniqueur à La Croix et à Charlie Hebdo. François de Beaulieu a publié depuis 1967 une soixantaine de livres et plusieurs centaines d’articles sur le patrimoine naturel et culturel de la Bretagne et est engagé dans la protection de la nature et spécialement des landes bretonnes. Jean-Paul Besset, journaliste, a été député européen écologiste de 2009 à 2014. Rien n’est terminé, tout peut recommencer, le pire peut encore se produire. Le texte qui suit n’envisage qu’une possibilité et une seule l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes par le gouvernement, au terme d’une médiation intelligente de quelques mois. Mais, même dans ce cas, il resterait à régler la redoutable question de la présence de plusieurs centaines d’occupants sur le site. Selon nous, une intervention policière, même après le renoncement à toute construction, conduirait à des affrontements graves, potentiellement meurtriers. Pour quantité de raisons, dont celle-ci bon nombre d’occupants sont devenus paysans, éleveurs, tisserands, maçons, charpentiers. Notre-Dame-des-Landes est devenu leur pays. Avant de développer notre proposition, il nous semble nécessaire de garder à l’esprit que la société française est en train de vivre une révolution aussi vive que rapide de ses habitudes alimentaires. La consommation de produits bio, qui n’en est qu’un aspect, a augmenté de 20 % l’an passé, et de 278 % en neuf ans. Quel secteur économique pourrait en dire autant ? Neuf Français sur dix ont acheté des produits bio en 2016. La surface agricole dédiée à la bio a grossièrement triplé depuis 2007, et la demande, loin de s’essouffler, oblige à importer massivement. C’est un mouvement de fond, qui atteint un modèle agricole déjà en crise depuis des années pour des raisons structurelles. Il existe dans le fond culturel de la société française une aspiration massive à manger mieux et autrement. Pesticides, antibiotiques, chimie de synthèse, intensification des productions et concentration des animaux d’élevage sont des méthodes du passé. Des millions de Français le savent ou le pressentent, et parmi eux, un nombre croissant d’agriculteurs, coincés par un système qui les aura enrichis avant de les ruiner. Il existe une base sociale capable d’entendre de nouveaux discours et de soutenir des projets audacieux. À deux conditions au moins qu’ils soient bien entendu porteurs d’avenir et qu’ils soient aidés avec sincérité et dans la durée par la puissance publique. Les changements de pied du pouvoir politique, si fréquents depuis une dizaine d’années, ont cristallisé un sentiment de défiance généralisé. Plus personne ne croit plus personne. Les partisans de l’aéroport restent nombreux, mais ils ont clairement perdu le leadership qu’ils croyaient durable à la suite de la consultation. Bruno Retailleau, qui aurait pu incarner politiquement cette position, surtout s’il était entré au gouvernement, a perdu la main. Il reste des intérêts épars, qui sont loin d’être tous cohérents. Mais avouons-le, cela peut encore changer. Du côté des opposants organisés, on peut distinguer quatre forces de tailles disparates La structure dite Copain, qui regroupe des paysans engagés de longue date dans ce combat. Son cœur est la Confédération paysanne, qui a dans le département de Loire-Atlantique des attaches historiques. Copain dispose d’une vraie légitimité dans le monde agricole local, qui a résisté en partie au conflit. L’Acipa, bien sûr, actrice historique, est parvenue à organiser, à fédérer un très grand nombre d’initiatives qui ont débouché sur la création de comités dans la plupart des villes importantes du pays. L’Acipa, qui jouit d’une grande considération, a toujours voulu, et c’est à noter, conserver des liens vivants, bien que parfois tendus, avec les occupants du site. Il n’est pas interdit de parler d’une dialectique avec ces derniers. Les Naturalistes en lutte sont un groupe informel, né fin 2012 dans l’esprit de François de Beaulieu et de Fabrice Nicolino. Pendant trois ans, une centaine de naturalistes — des amateurs éclairés, des biologistes, des salariés de bureaux d’études évidemment bénévoles — ont sillonné le bocage. Cette mobilisation sans précédent dans ce secteur de l’opinion a conduit à des publications, et fait émerger une question jusque là ignorée la nature. La défense de la biodiversité est entrée en fanfare dans la bagarre et en est devenue une sorte d’épicentre fédérateur. Où a-t-on vu personnes défiler derrière un triton géant, sinon dans les rues de Nantes ? Les Occupants, cela va de soi. Leur présence sur place a permis de donner au projet d’aéroport la dimension d’un vaste débat national, puis européen, et parfois mondial. Ne revenons pas sur le sujet de la violence exercée par une minorité d’entre eux, car notre but est précisément de la laisser derrière nous tous. Le fait est et demeure que les plus pragmatiques d’entre eux sont devenus d’étonnants entrepreneurs sociaux, qui entretiennent cette vaste zone humide et la protègent, tout en commençant à produire des biens agricoles de qualité, et en construisant des bâtiments en bois d’une esthétique indiscutable. Et ce n’est pas toujours le cas dans nos campagnes. Réunion à Notre-Dame-des-Landes en novembre 2016, à l’instigation notamment de l’Acipa. Des naturalistes à Notre-Dame-des-Landes. Notre projet repose sur une idée fondatrice personne ne doit partir des hectares autrefois destinés à la construction de l’aéroport. Tel est notre changement de perspective personne ne part. Ou plutôt, personne n’est contraint de partir, car comme on le verra, certains parmi les plus énervés du lieu partiront nécessairement, mais sur la durée. La première question est à coup sûr celle du foncier. Que faire de la surface — 850, hectares ? — déjà préemptée, entre les mains pour l’heure d’Aéroport Grand Ouest-Vinci ? Cette zone peut bien entendu être remise entre les mains du système agricole dominant. Il est probable dans ce cas que, la Safer [société d’aménagement foncier et d’établissement rural] aidant, quelques propriétaires locaux trouveraient là le moyen de s’agrandir, au travers d’un mini-remembrement fait d’arasement au bulldozer de nombreux talus boisés. L’un des soubassements de la lutte contre l’aéroport — la défense intransigeante de la nature — disparaîtrait avec. Est-ce bien souhaitable ? Il existe heureusement d’autres voies, dont certaines sont puissamment originales. Certains imagineraient volontiers qu’on crée sur la Zad la réserve naturelle nationale justifiée par de nombreux critères européens. Cela suppose un fort investissement financier et que l’on chasse les occupants. Or, nous sommes dans une configuration toujours affirmée sur le papier mais jamais réalisée dans les faits où la population d’un lieu fait siens les objectifs de protection de la biodiversité dans la durée d’un espace naturel habité. Mieux encore, cette étonnante population le fait gratuitement. Sur cette base, il convient donc de reprendre la question foncière moins insoluble qu’il y parait. Quand François Mitterrand s’est retrouvé face à Valéry Giscard d’Estaing pour l’élection présidentielle de 1981, il a dû composer avec un vote écolo — 5 % au premier tour pour Lalonde et Bouchardeau — et a promis l’abandon de l’extension du camp militaire du Larzac. Vainqueur, Mitterrand tint parole, mais il restait à décider la destination de plusieurs milliers d’hectares achetés par l’État en vue de son projet. En 1985, grâce à un montage juridique astucieux, hectares furent rétrocédés à la Société civile des terres du Larzac, sous la forme d’un bail emphytéotique de 60 ans. La terre revenait aux paysans du plateau, sous la forme étonnante d’un bien commun. Nous reviendrons sur cette dimension. Est-il possible d’imaginer quelque chose de proche mais de différent avec les terres de l’aéroport ? Sans aucun doute. Les centaines d’hectares de zone humide bocagère sont un pur joyau écologique, presque banal en apparence, mais dont la cohérence et la richesse globales ne se retrouvent plus que rarement en France. On peut à bon droit parler d’une butte-témoin, rappel des temps où les activités humaines pactisaient avec les écosystèmes. Et c’est pour cette raison un synonyme d’espoir. Lâcher ce territoire serait, sans jeu de mots, une défaite collective en rase campagne. Il faut imaginer, ensemble, une vision utile à l’avenir et à nous tous. Nous pensons qu’il faut donc tenir le territoire de Notre-Dame-des-Landes pour un tout. La société et la politique l’ont transformé à jamais en y faisant apparaître des acteurs nouveaux — les occupants —, dont la plupart entretiennent des rapports de confiance avec une partie des paysans locaux, ceux de Copain notamment. Il faut leur proposer un pacte global qui tienne compte des singularités et conformations de leur collectif. Son caractère novateur devrait être assumé sous le nom de laboratoire écologique et social. Marcel et Sylvie Thebault, paysans à Notre-Dame-des-Landes. Rappelons qu’en France, les deux tiers des exploitations menées par des plus de 55 ans n’ont aucun successeur. Or, les chefs d’exploitation ont en moyenne 48 ans, ce qui annonce une nouvelle vague de déprise agricole au moment même où se posent de nouvelles et radicales questions sur le dérèglement climatique et l’alimentation de bientôt neuf milliards d’humains. Le pacte consisterait bien sûr en une charte des engagements de part et d’autre. Soit l’usage de la terre en échange de conditions vérifiables, disons tous les dix ans. Et bien sûr sous la forme de communs, terme ancien revenu à la mode, qui renvoie ici au mode de gestion traditionnel du million d’hectares de landes qui couvraient la Bretagne avant la première révolution agricole. N’entrons pas dans les détails il s’agit pour une communauté de définir un mode de gestion de biens, naturels ou non, dans le but de les gérer et de les conserver au mieux. On pourrait voir dans ces constructions sans appropriation individuelle une élucubration, mais signalons, parmi tant d’autres, les travaux d’Elinor Ostrom et Oliver Williamson, qui leur ont valu le prix Nobel d’économie en 2009. Elinor Ostrom ouvre grandes les portes d’un avenir où la décision collective des communautés deviendrait, au travers des communs, le centre de l’activité économique. Oui, on peut imaginer sur place une bouillonnante expérience dans laquelle les occupants tiendraient toute leur place. Y compris ceux qui — minoritaires selon nous — ne rêvent que d’affrontements avec la police ? Non, sans eux. Un projet de cette sorte fixerait la population qui pratique déjà quantité d’activités durables, et découragerait peu à peu ceux qui n’auraient plus l’occasion d’en découdre en se réclamant d’une cause qui aurait définitivement changé. En somme et en résumé, la Zad deviendrait une terre pacifiée et constructive. Comme on s’en doute, cela ne saurait suffire à régler la situation, car la réputation des occupants est, dans la région épouvantable. Et c’est à ce point de l’histoire qu’il faut se montrer encore plus grand, en commençant par un vaste travail de pédagogie assistée. Auprès de qui ? Mais des paysans, évidemment ! Fixons pour commencer deux points fondamentaux. Un, il existe déjà une frange importante de paysans sympathisants ou membres de Copain, qui doivent être invités au premier rang, en coopération avec le syndicat minoritaire de la Confédération paysanne, très présent. Deux, le syndicat majoritaire — la FDSEA 44 — a plusieurs fois pris position contre l’aéroport, notamment au regard des terres agricoles sacrifiées. Mais cela ne suffira pas encore, en toute hypothèse. Il faut proposer un accord qui inclue tous les paysans volontaires de la zone — et même de sa périphérie —, quel que soit leur profil. Nous devons parler à tous en leur promettant ceci un engagement solennel sur 25 ans, signé et contresigné, qui leur offre un statut expérimental généreux, en échange de la participation, fût-elle symbolique — nous souhaitons au passage désarmer les plus acharnés — à l’aventure commune. En deux mots, il s’agirait de rejoindre le mouvement réel de la société, qui réclame toujours plus des productions de qualité, sans chimie ni maltraitance animale, et du même coup garantisse la pérennité des exploitations et la considération de tous. Inutile de dire que l’opération, complexe et incertaine, serait de vérité sur l’état de la France. Ce pays est-il capable d’une sorte de paix des braves » à Notre-Dame-des-Landes entre ceux qui défendent le système ancien de production agricole et les autres ? Cette phase, périlleuse entre toutes, pourrait s’étendre sur un temps compté en mois, pendant lequel quantité de spécialistes du sol — les Bourguignon —, de la terre en général — Pierre Rabhi —, des arbres — Jean-Yves Morel —, des friches — Gilles Clément — , de l’eau — Jean-Claude Pierre —, de grands cuisiniers, des paysans d’ailleurs — Via Campesina — viendraient éclairer le débat de leurs savoirs et de leurs pratiques, sous la forme de rencontres, de conférences, ce que plusieurs groupes d’occupants ont déjà engagé. Sans un considérable effort de pédagogie vivante, soyons lucides, l’idée a peu de chances d’aboutir. Faisons maintenant une pause et résumons avant de passer au très concret. Compte tenu d’évolutions réelles de la société, de nouvelles perspectives apparaissent. Il existe dans le bocage nantais des forces disponibles, dont certaines doivent désormais se parler et se comprendre. L’intérêt bien compris d’un ministre écologiste est d’aider au renouveau sur une terre devenue malgré elle un symbole international. Mais quoi proposer publiquement, qui puisse claquer comme notre étendard à tous ? Eh bien, les discussions que nous avons eues avec les occupants et l’Acipa nous permettent de dire qu’une cause permet de réunir la plupart des opposants à l’aéroport la biodiversité. Et c’est d’autant plus intéressant que celle-ci, à Notre-Dame-des-Landes, nous éloigne des habituelles gesticulations médiatiques. En ce qu’elle porte sur une nature ordinaire d’une part — loin des images de baleines ou d’éléphants — et d’autre part, qu’elle est le fruit d’une longue cohabitation entre les humains au travail et quantité d’espèces végétales et animales qui ont su s’adapter à ce cadre. Toute personne considérant l’avenir du monde doit convenir que tel est l’enjeu qui domine les autres comment cohabiter ? Comment faire en sorte que la présence des hommes ne conduise à la disparition de tout le reste ? De la réponse heureuse à cette question angoissée dépend en partie la suite de la crise écologique. Triturus cristatus », le triton crêté. Donc, la biodiversité. Nous tenons là l’occasion peut-être unique de sortir des phrases convenues pour ouvrir enfin un chantier qui pourrait, par-delà tant de divergences, nous rendre collectivement fiers de l’œuvre accomplie. Sous quelle forme ? Nous proposons pour commencer la création d’un Observatoire de la biodiversité. Cet organisme neuf, ouvert aux non-professionnels, se chargerait de collecter pour tous le maximum d’éléments scientifiques sur l’évolution de la faune et de la flore du site, un site que nous souhaitons, rappelons-le, parcouru par les hommes et leurs troupeaux. D’évidence, ici plus qu’ailleurs, l’intelligence collective doit primer. Un état des lieux serait régulièrement réalisé, numérisé, disponible partout dans le monde. Ce bilan, répété sur des années, servirait de fil conducteur à une réflexion transdisciplinaire et permanente sur les liens entre l’homme et la nature simple où il vit et travaille. Décliné sous une infinité de formes — vidéo, livres et livrets, conférences et entretiens, classes vertes —, il pourrait servir de base à une revivification de tout l’enseignement de ce qu’on n’appelle plus les sciences naturelles dans l’enseignement secondaire. Il faut également envisager le lancement d’un Centre international de l’agroécologie, adossé à l’université de Nantes. Notre pays manque cruellement d’une formation de haut niveau, universitaire, qui rende compte de pratiques de plus en plus répandues, et qui permettend’en tirer tous les enseignements, tout en fournissant une formation théorique digne de ce nom. Il est invraisemblable que l’Université française soit à ce point absente de ce grand questionnement. Notons que c’est tout à côté de Notre-Dame-des-Landes, à Granjouan-en-Nozais, qu’a été créée en 1830 la première école d’agriculture de tout l’Ouest. Pourquoi pas un Centre de recherche sur l’écoconstruction ? Une telle initiative, outre qu’elle permettrait sans doute d’intégrer sur place des occupants très inventifs — et bien d’autres de la région, jeunes ou moins jeunes — serait un encouragement institutionnel à tous ceux qui veulent habiter d’une manière plus raisonnable l’espace qui est le leur. En complément, et en cohérence, imaginons Un centre international de l’alimentation et des productions alimentaires, ouverte aux étudiants du monde entier. L’avenir — faut-il le rappeler ? — est avant tout autre chose alimentaire. Encore deux projets, qui complètent les précédents Un festival international du goût et de l’alimentation, dans le droit fil du Salone del Gusto, de Carlo Petrini. Nantes, le pays nantais et bien sûr Notre-Dame-des-Landes pourraient accueillir un rendez-vous bisannuel de toutes les saveurs, senteurs et productions du monde. Depuis le café sauvage de la forêt d’Harenna Éthiopie jusqu’à l’oignon violet de Zalla Espagne et le piment serrano de Tlaola Mexique, passant par le sel de Baleno Afrique du Sud ou encore le cumin d’Alnif Maroc. Une bibliothèque de l’écologie, de l’agriculture, de la nourriture, avec un prolongement numérique accessible à tous. Quand donc la France acceptera -t-elle efin de jouer un rôle moteur dans la diffusion de connaissances aussi décisives ? On peut, on doit viser volumes en dix ans. En attendant mieux. C’est, bien sûr, le prolongement de la belle initiative de la bibliothèque du Taslu créée sur la Zad. Et tout cela ne serait rien encore si les futurs habitants du merveilleux bocage de Notre-Dame-des-Landes ne disposaient d’un label conforme à la qualité de leur terre et de leurs pratiques respectueuses. Oui, il est concevable — mais des conditions strictes sont à réunir — d’imaginer d’ici quelques années un label de qualité pour les productions locales. Pour les miels, les laits et fromages, les viandes, les pains, les charpentes. Un tel renversement, de nature économique, serait une manière presque parfaite de tourner la page de dix ans de tensions et d’affrontements. Tel serait pour nous le meilleur moyen de garantir l’avenir d’un bocage qui a failli disparaître.
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