Unpermis de construire purgĂ© de tout recours est un permis qui vaut parce que le dĂ©lai de recours des tiers est expirĂ©. La durĂ©e est de deux mois pour chaque personne ainsi que de trois mois pour les autoritĂ©s compĂ©tentes telles que la mairie ou l’Etat. A voir aussi :
Chaque permis de construire est la cible potentielle d’un voisin lĂ©sĂ© ou d’une association locale mĂ©contente. Le contentieux est florissant. Les mĂ©contents, jugeant le permis illĂ©gal, disposent de 2 mois pour tenter de remettre en cause l’autorisation. Ce dĂ©lai court Ă  compter l’affichage de l’autorisation par son bĂ©nĂ©ficiaire sur le terrain d’assiette du projet. Mais attention, le constructeur doit ĂȘtre vigilant pour dĂ©clencher le dĂ©lai de recours, l’affichage doit ĂȘtre conforme aux nombreuses exigences du code de l’urbanisme mentions, emplacement, durĂ©e, ... Des constats d’huissier seront nĂ©cessaires pour attester de cette rĂ©gularitĂ©. S’il ne l’est pas, le tiers pourra attaquer le permis pendant un an aprĂšs l’achĂšvement des travaux. Durant ce dĂ©lai de 2 mois, le tiers lĂ©sĂ© peut choisir – de s’adresser au maire pour qu’il retire le permis de construire en agitant le spectre de l’annulation par le juge. Cette dĂ©marche prolonge le dĂ©lai qui lui est imparti pour saisir le juge un dĂ©lai de 2 mois repartira Ă  compter de la rĂ©ponse du maire ; – de dĂ©poser un recours en annulation devant le juge administratif en dĂ©montrant que le permis a Ă©tĂ© pris en violation des rĂšgles d’urbanisme. Le tribunal administratif peut mettre plusieurs annĂ©es Ă  statuer. Aussi, le tiers peut-il accompagner son recours demande en rĂ©fĂ©rĂ© visant Ă  suspendre immĂ©diatement l’exĂ©cution du permis de construire. Cette procĂ©dure engagĂ©e devant le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du tribunal administratif permet d’obtenir en urgence l’interruption de la construction si le juge estime qu’il existe effectivement un doute sur la lĂ©galitĂ© du permis. Si la suspension du permis est prononcĂ©e, il y a des chances pour que le permis soit par la suite annulĂ© ! A l’inverse, un refus de suspension rassurera rapidement le constructeur et ses banquiers Qu’il sollicite le maire oĂč le juge, ou les deux, le constructeur doit en ĂȘtre informĂ© par le requĂ©rant lui-mĂȘme qui doit lui faire parvenir ses recours dans les 15 jours de leurs dĂ©pĂŽts, sous peine d’échec de sa procĂ©dure. Il arrive que le tiers lĂ©sĂ© ne dĂ©pose son recours que pour des motifs mercantiles, afin de marchander le retrait de son action contre une indemnisation consĂ©quente du constructeur. Il sait en effet qu’en cas de recours contre le permis, la rĂ©alisation de l’opĂ©ration immobiliĂšre est en pratique paralysĂ©e. Non pas parce que le constructeur est contraint d’arrĂȘter la rĂ©alisation de la construction – il peut trĂšs bien dĂ©cider de continuer les travaux, mĂȘme si le permis est attaquĂ© – mais parce que les banques sont prudentes et retirent leur concours financier dĂšs que le permis de construire fait l’objet d’un contentieux devant le juge. Ces recours abusifs ne sont pas anecdotiques. Au point que le lĂ©gislateur a pris, en 2013, toute une sĂ©rie de mesures pour les combattre, en offrant, par exemple, la possibilitĂ© au titulaire du permis de demander au juge qui statue sur le permis, de condamner le requĂ©rant Ă  l’indemniser de ses prĂ©judices, lesquels peuvent ĂȘtre trĂšs importants. Cette facultĂ© nouvelle peut ĂȘtre dissuasive ! traductionpurge de recours dans le dictionnaire Français - Anglais de Reverso, voir aussi 'purger',pur',purĂ©e',puer', conjugaison, expressions idiomatiques Article rĂ©digĂ© par MaĂźtre Laurent BIDAULT , avocat Ă  Paris. Qu’est-ce qu’un permis de construire et dans quels cas est-il obligatoire ? Le permis de construire est une autorisation d’urbanisme qui est gĂ©nĂ©ralement dĂ©livrĂ©e par la commune dans laquelle auront lieu les travaux, avant le commencement de ceux-ci. Besoin d'un avocat ? Nous vous mettons en relation avec l’avocat qu’il vous faut, prĂšs de chez vous Trouver mon Avocat Le permis de construire est gĂ©nĂ©ralement obligatoire pour les constructions nouvelles, mais plusieurs exceptions sont prĂ©vues au code de l’urbanisme articles R. 421-2 Ă  R. 421-12 du code de l’urbanisme. De mĂȘme, le code de l’urbanisme Ă©numĂšre les travaux sur des constructions existantes qui nĂ©cessitent l’obtention d’un permis de construire article Ă  du Code de l’urbanisme. Dans les autres cas, une dĂ©claration prĂ©alable de travaux en mairie peut suffire. A titre d’illustration, les travaux suivants nĂ©cessitent un permis de construire l’amĂ©nagement des combles si la surface plancher concernĂ© dĂ©passe 40m2 ; la construction d’une vĂ©randa de plus de 40m2, les travaux d’extension d’un garage dĂ©passant 40m2 ; ou encore la construction d’une piscine non-couverte de plus de 10m2. A l’inverse ne nĂ©cessitent pas de permis de construire certaines habitations lĂ©gĂšres pour le loisir, le mobilier urbain ou encore les terrasses de plain-pied. OĂč et dans quels dĂ©lais un permis de construire peut-il ĂȘtre obtenu ? La demande de permis de construire doit ĂȘtre faite gĂ©nĂ©ralement auprĂšs de la mairie de la commune oĂč sont situĂ©s les travaux. Le dossier de demande de permis de construire doit comporter obligatoirement un certain nombre de piĂšces dont la liste est fixĂ©e par les articles et Code de l’urbanisme du code de l’urbanisme ; il s’agit notamment du formulaire Cerfa relatif aux constructions nouvelles ou celui relatif aux constructions existantes, le plan de situation du terrain, le plan de masse du terrain et de la construction ou encore le plan de coupe du terrain. La demande de permis de construire doit ĂȘtre prĂ©sentĂ©e en 4 exemplaires auprĂšs de la mairie. Notez que cette derniĂšre dispose alors d’un dĂ©lai d’instruction de 2 mois Ă  compter de la demande concernant les maisons individuelles et d’une durĂ©e de 3 mois concernant les autres ouvrages. Sans rĂ©ponse dans ce dĂ©lai, le permis de construire est rĂ©putĂ© avoir Ă©tĂ© accordĂ© de façon tacite article Code de l’urbanisme. Un permis de construire modificatif – qui vient modifier de façon limitĂ©e le permis de construire initial – s’obtient dans les mĂȘmes conditions. PrĂ©cisons enfin que la demande de permis de construire est gratuite et que le recours Ă  un architecte n’est obligatoire que pour les constructions nouvelles et les travaux d’agrandissement de constructions existantes qui dĂ©passent 150m2 article Code de l’urbanisme. Attention Ă  l’obligation d’affichage du permis de construire Il est obligatoire d’afficher son permis de construire Articles et suivants Code de l’urbanisme. Surtout, c’est Ă  compter de la date de cet affichage – s’il est rĂ©gulier – que le dĂ©lai de contestation Ă  l’encontre du permis de construire commence Ă  courir. L’affichage du permis de construire doit ĂȘtre fait au moyen d’un panneau rectangulaire d’une dimension minimale de 80 cm par 120 cm. Ce panneau doit prĂ©ciser notamment le nom du propriĂ©taire, la raison sociale de la sociĂ©tĂ© en charge de la construction, Ă©ventuellement le nom de l’architecte, la date Ă  laquelle le permis a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© ou encore la nature du projet ou des travaux autorisĂ©s. De plus, le panneau d’affichage doit ĂȘtre lisible depuis la voie publique ou depuis les espaces ouverts au public, pendant toute la durĂ©e du chantier. Il peut ĂȘtre utile de faire constater par voie d’huissier le bon affichage du permis de construire, afin de purger le dĂ©lai de contestation du permis. Dans quel dĂ©lai un permis de construire peut-il ĂȘtre contestĂ© ? Le dĂ©lai de recours Ă  l’encontre d’un permis de construire au d’une dĂ©claration prĂ©alable d’ailleurs est de 2 mois Ă  compter du premier jour de l’affichage rĂ©gulier du permis de construire, d’oĂč l’intĂ©rĂȘt de procĂ©der Ă  celui-ci. En effet, en l’absence d’affichage du permis de construire, celui-ci peut ĂȘtre contestĂ© pendant toute la durĂ©e des travaux et jusqu’à un dĂ©lai de 6 mois aprĂšs leur achĂšvement, ce qui peut s’avĂ©rer extrĂȘmement prĂ©judiciable. Qui peut contester un permis de construire ? Les tiers Ă  l’opĂ©ration de construction ou de travaux peuvent contester le permis de construire autorisant celle-ci. Il s’agit gĂ©nĂ©ralement des voisins ou des riverains de l’opĂ©ration. Il peut s’agir Ă©galement d’une association sous certaines conditions, ou du prĂ©fet. La commune peut Ă©galement retirĂ© un permis de construire dans un dĂ©lai de 3 mois suivant sa dĂ©livrance. Le tiers devra dĂ©montrer son intĂ©rĂȘt Ă  agir contre le permis de construire, ce dernier doit en effet affecter directement les conditions d’occupation, les conditions d’utilisation ou les conditions de jouissance des biens du tiers article Code de l’urbanisme. Le requĂ©rant ne pourra invoquer que des griefs qui sont relatifs Ă  l’irrĂ©gularitĂ© du permis de construire au regard des rĂšgles d’urbanisme, telles que celles qui sont prĂ©cisĂ©es au plan local d’urbanisme PLU par exemple. Comment contester un permis de construire ? PremiĂšrement, la contestation du permis de construire peut se faire au moyen d’un recours gracieux demandant le retrait du permis auprĂšs du maire qui a accordĂ© le permis de construire. Ce recours doit ĂȘtre fait dans un dĂ©lai de 2 mois suivant la date d’affichage du permis de construire. Le maire disposera alors d’un dĂ©lai de 2 mois pour rĂ©pondre Ă  cette demande. A dĂ©faut, le maire sera rĂ©putĂ© avoir rejetĂ© cette demande et le requĂ©rant disposera alors d’un dĂ©lai de 2 mois pour saisir le Tribunal administratif. DeuxiĂšmement, la contestation du permis de construire peut se faire directement devant le Tribunal administratif, dans un dĂ©lai Ă©galement de 2 mois suivant la date d’affichage du permis de construire. Attention Dans ces deux cas de figure, le requĂ©rant doit impĂ©rativement informer le titulaire du permis de construire de son recours, dans un dĂ©lai de 15 jours Ă  partir de la date de dĂ©pĂŽt de son recours. Que faire si les travaux dĂ©butent alors que le permis de construire a Ă©tĂ© contestĂ© ? Le recours contre un permis de construire n’est pas suspensif, ce qui signifie que le titulaire du permis pourra dĂ©buter les travaux alors mĂȘme que son permis est contestĂ©. Afin de suspendre l’exĂ©cution des travaux jusqu’à ce que le juge administratif se prononce sur le litige, il est possible de former un rĂ©fĂ©rĂ© suspension auprĂšs du Tribunal administratif, afin de demander au juge des rĂ©fĂ©rĂ©s qu’il suspende l’exĂ©cution des travaux. Dans ce cas, il faudra dĂ©montrer qu’il y a une urgence Ă  suspendre l’exĂ©cution des travaux classiquement constituĂ©e par le fait que les travaux dĂ©butent et que la lĂ©galitĂ© du permis est sĂ©rieusement douteuse au regard des rĂšgles d’urbanisme.
Cest ainsi qu'Ă  Lyon, un permis de construire pour le dĂ©veloppement d'un immeuble de bureaux de 5 000 mÂČ et de coliving de 5 500 mÂČ a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© puis obtenu (purgĂ© de tout recours) dĂ©but 2022. L'immeuble de coliving est sĂ©curisĂ© par la signature d'un BEFA de 12 ans avec un opĂ©rateur spĂ©cialisĂ©. A Puteaux, sur les quais de Seine
Vous venez d'obtenir un permis de construire une maison individuelle, vous pensiez que les problĂšmes Ă©taient derriĂšre vous, mais vous avez Ă©tĂ© menacĂ© verbalement par l'un de vos voisins. Par suite, vous avez reçu une lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception ou une requĂȘte vous assignant devant le tribunal administratif de votre rĂ©gion. Si vous vous reconnaissez au sein de ce scĂ©nario, c'est que vous faites bel et bien l'objet d'un recours des tiers le plus souvent ce tiers est un voisin . Vous souhaitez bien Ă©videmment rĂ©aliser votre projet de construction, vous allez donc devoir vous dĂ©fendre. La bonne nouvelle, c'est que vous avez le choix soit d'assurer vous-mĂȘme votre dĂ©fense soit, de demander conseil auprĂšs d'un professionnel du droit. Effectivement, le ministĂšre d'avocat n'est pas obligatoire en la matiĂšre. Pour cela, vous allez tout d'abord devoir vous poser ces questions majeures ce recours a-t-il Ă©tĂ© engagĂ© rĂ©guliĂšrement ? est-il recevable devant une juridiction administrative ? Afin de vous aider du mieux que nous pouvons, nous allons vous fournir tout au long de cet article, les normes juridiques rĂ©gissant les rĂšgles de recevabilitĂ© d'un tel recours devant le tribunal administratif. Sachant que, si l'une de ces rĂšgles n'ai pas respectĂ©e par le voisin attaquant votre permis de construire, son recours sera jugĂ© irrecevable et les travaux relatifs Ă  votre projet pourront dĂ©buter ou prospĂ©rer. Voici l'ordre des diffĂ©rentes Ă©tapes du raisonnement que nous vous suggĂ©rons de suivre le voisin attaquant mon permis de construire a-t-il un intĂ©rĂȘt Ă  agir ? l'affichage de mon panneau de permis de construire est-il rĂ©gulier ? le recours engagĂ© respecte-t-il les dĂ©lais prescrits par la loi ? Étape 1 le voisin attaquant mon permis de construire a-t-il un intĂ©rĂȘt Ă  agir ? Tout d'abord, il ne sera vu dans cette partie que l'intĂ©rĂȘt Ă  agir du voisin direct, Ă  l'exclusion de celui des associations qui rĂ©pond Ă  des considĂ©rations diffĂ©rentes. Pour pouvoir agir contre une autorisation d'urbanisme, plus spĂ©cifiquement contre un permis de construire, le voisin doit disposer de ce que l'on appelle dans le domaine juridique un "intĂ©rĂȘt Ă  agir". Le code de l'urbanisme et sa jurisprudence rĂ©cente Conseil d'État, 13 avril 2016 considĂšrent que pour bĂ©nĂ©ficier d'un intĂ©rĂȘt Ă  agir, le tiers le voisin doit respecter cumulativement ces deux diffĂ©rentes conditions justifier qu'il est un "voisin immĂ©diat" de la construction qu'il attaque, c'est-Ă -dire que son propre terrain se situe Ă  une courte distance du projet litigieux, Ă©tablir qu'il existe une atteinte directe ses conditions d'occupation, d'utilisation ou de jouissance de son bien son terrain ou/et sa/ses constructions. Concernant la premiĂšre condition, il a Ă©tĂ© jugĂ© qu'une distance d'une quarantaine de mĂštres ne donnait pas d'intĂ©rĂȘt Ă  agir au voisin. Cependant, une construction implantĂ©e Ă  huit mĂštres du permis de construire objet du recours valide cette premiĂšre condition cour administrative d'appel de Douai, 2 fĂ©vrier 2017 . Sur la deuxiĂšme condition, le "voisin immĂ©diat" doit justifier que le projet qu'il attaque porte une atteinte directe Ă  ses conditions d'occupation, d'utilisation ou de jouissance de son bien article L. 600-1-2 du code de l'urbanisme . Pour ce faire, la jurisprudence admet comme preuve, la production de photos prises du terrain du voisin contestataire attestant d'une vue directe sur le projet attaquĂ© Conseil d'État, 17 mars 2017 . Aussi, le voisin doit apporter, Ă  peine d'irrecevabilitĂ© de sa requĂȘte, un acte dĂ©montrant que son occupation des lieux est rĂ©guliĂšre. Pour cela, l'article R. 600-4 du code de l'urbanisme modifiĂ© par le dĂ©cret du 17 juillet 2018 oblige le requĂ©rant Ă  apporter la preuve " ... d'un titre de propriĂ©tĂ©, de la promesse de vente, du bail, du contrat prĂ©liminaire mentionnĂ© Ă  l'article L. 261-15 du code de la construction et de l'habitation, du contrat de bail " ou de tout autre document attestant effectivement dudit caractéÚre rĂ©gulier de l'occupation ou de la dĂ©tention de son bien. Si le voisin ne respecte pas l'une de ces deux conditions et n'apporte pas une preuve de la dĂ©tention de son bien ou de l'occupation rĂ©guliĂšre des lieux, il ne pourra pas mener Ă  bien son recours contre votre permis de construire. En effet, la juridiction administrative rejettera sa requĂȘte pour irrecevabilitĂ©. Par consĂ©quent, vous serez en mesure de dĂ©buter la construction de votre projet urbanistique. Dans le cas contraire, c'est-Ă -dire que votre voisin contestataire dispose de cet intĂ©rĂȘt Ă  agir , il vous sera nĂ©cessaire de vĂ©rifier si le recours en question a Ă©tĂ© formĂ© dans les dĂ©lais prescrits par la loi. PrĂ©alablement Ă  cette vĂ©rification, nous vous proposons d'Ă©tudier la question de la rĂ©gularitĂ© de l'affichage sur votre terrain de votre panneau de permis de construire. Étape 2 l'affichage de mon panneau de permis de construire est-il rĂ©gulier ? Cette deuxiĂšme Ă©tape consiste en l'analyse du respect des rĂšgles relatives Ă  l'affichage de votre panneau de permis de construire sur votre terrain. Pourquoi vĂ©rifier cela ? Il est crucial que votre affichage soit rĂ©alisĂ© trĂšs rapidement pour que le dĂ©lai de recours des tiers qui est de deux mois commence Ă  courir le plus tĂŽt possible. En effet, plus vite ce dĂ©lai court, plus vite il se terminera fermant alors la porte Ă  toute action de vos voisins Ă  l'encontre de votre projet. Un affichage rĂ©gulier consiste en la considĂ©ration de trois points il doit ĂȘtre visible de l'extĂ©rieur du terrain donc de la voie publique article R*. 424-15 du code de l'urbanisme , il doit ĂȘtre un panneau de forme rectangulaire et dont les dimensions sont supĂ©rieures Ă  quatre-vingts centimĂštres article A 424-15 du code de l'urbanisme. il doit comporter l'ensemble des mentions exigĂ©es par la loi mentions lĂ©gales devant ĂȘtre mentionnĂ©es sur le panneau d'affichage Concernant le premier point sur la visibilitĂ© du panneau d'affichage, voici un cas concret En principe, l'affichage doit ĂȘtre visible et lisible de l'extĂ©rieur du terrain. C'est-Ă -dire de la voie publique ou lorsque le terrain n'est pas desservi par une voie publique, d'une voie privĂ©e ouverte Ă  la circulation du public. Lorsque le terrain d'assiette n'est pas desservi par une telle voie et que l'affichage sur le terrain ne peut donc pas satisfaire Ă  cette exigence, l'affichage du permis de construire doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© sur un panneau placĂ© en bordure de la voie publique ou de la voie privĂ©e ouverte Ă  la circulation du public la plus proche du terrain Conseil d'État, 27 juillet 2015 . Quant au second point, les mentions obligatoires devant figurer sur le panneau d'affichage du permis de construire sont les suivantes le nom du titulaire du permis de construire, sa raison sociale ou dĂ©nomination sociale, le nom de l'architecte auteur du projet architectural, la date de dĂ©livrance du permis de construire, le numĂ©ro de permis de construire, la nature du projet, la superficie du terrain, l'adresse de la mairie oĂč le dossier peut ĂȘtre consultĂ©, le permis de construire doit Ă©galement indiquer, en fonction de la nature du projet s'il prĂ©voit des constructions, il faudra prĂ©ciser la surface de plancher autorisĂ©e ainsi que la hauteur de la ou des constructions, exprimĂ©e en mĂštres par rapport au sol naturel, s'il porte sur un lotissement, le nombre maximum de lots prĂ©vus, s'il porte sur un terrain de camping ou un parc rĂ©sidentiel de loisirs, le nombre total d'emplacements et, s'il y a lieu, le nombre d'emplacements rĂ©servĂ©s Ă  des habitations lĂ©gĂšres de loisirs, s'il prĂ©voit des dĂ©molitions, la surface du ou des bĂątiments Ă  dĂ©molir. les droits de recours des tiers Ă  indiquer littĂ©ralement Droit de recours le dĂ©lai de recours contentieux est de deux mois Ă  compter du premier jour d'une pĂ©riode continue de deux mois d'affichage sur le terrain du prĂ©sent panneau article 600-2 du code de l'urbanisme. Tout recours administratif ou tout recours contentieux doit, Ă  peine d'irrecevabilitĂ©, ĂȘtre notifiĂ© Ă  l'auteur de la dĂ©cision et au bĂ©nĂ©ficiaire du permis ou de la dĂ©cision prise sur la dĂ©claration prĂ©alable. Cette notification doit ĂȘtre adressĂ©e par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception dans un dĂ©lai de quinze jours francs Ă  compter du dĂ©pĂŽt du recours article R. 600-1 du code de l'urbanisme. » Attention aux mentions omises ! Effectivement, l'omission d'une mention ou une mention erronĂ©e peut avoir comme consĂ©quence d'empĂȘcher l'amorçage du recours des tiers. Dans ce cas-ci, les tiers disposants d'un intĂ©rĂȘt Ă  agir pourront attaquer le permis de construire jusqu'Ă  six mois Ă  compter de l'envoi de la dĂ©claration d'achĂšvement des travaux de construction de votre projet ! À Ă©viter par tout moyen. Cela a d'ailleurs Ă©tĂ© le cas d'espĂšce d'une importante et ancienne jurisprudence. Le permis de construire litigieux disposait d'une indication erronĂ©e concernant son numĂ©ro d'identification. Cet erreur a fait echec Ă  l'amorce du dĂ©lai de recours des tiers Conseil d'État, 20 juin 1984 . En cas de litige, le respect de l'ensemble de ces rĂšgles doit ĂȘtre dĂ©montrĂ© par le bĂ©nĂ©ficiaire du permis de construire, c'est-Ă -dire vous. Voici quelques conseils pour en constituer la preuve. La preuve de l'affichage du panneau Pour finir sur cette Ă©tape, nous vous conseillons de faire rĂ©aliser trois constats d'huissier Un premier Ă  l'affichage du panneau de permis de construire, un deuxiĂšme Ă  l'expiration du premier mois, un troisiĂšme Ă  l'expiration du second mois. Bien qu'onĂ©reux, ces trois constats vous permettront de justifier du bon affichage de votre panneau durant la pĂ©riode considĂ©rĂ©e. Ainsi, si une contestation de votre permis de construire par l'un de vos voisins intervient Ă  l'extĂ©rieure de ce dĂ©lai, vous vous serez constituĂ© la preuve de son irrecevabilitĂ© en raison de l'expiration du dĂ©lai de recours des tiers. Étape 3 le recours engagĂ© respecte-t-il les dĂ©lais prescrits par la loi ? La troisiĂšme rĂšgle de recevabilitĂ© majeure Ă  contrĂŽler avant tout autre examen est celle que nous venons d'Ă©voquer en surface, Ă  savoir, le dĂ©lai de recours des tiers. Un dĂ©lai de principe d'une durĂ©e de deux mois Nous partons du postulat que votre panneau d'affichage a Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement posĂ© et que l'ensemble des dispositions lĂ©gales le concernant ont bien Ă©tĂ© respectĂ©e. Ainsi, le dĂ©lai de recours des tiers court. Ce dĂ©lai est encadrĂ© par la loi. Il est dĂ©sormais de deux mois Ă  compter du premier jour de l'affichage sur le terrain du panneau du permis de construire article R. 600-2 du code de l'urbanisme . En pratique, ce dĂ©lai de deux mois et un jour doit ĂȘtre additionnĂ© au dĂ©lai de 15 jours de notification du recours. Par consĂ©quent, si aucune notification d'un courrier de la part des voisins contestant ce permis n'a Ă©tĂ© rĂ©ceptionnĂ©e dans les 2 mois et 16 jours suite Ă  l'affichage du permis de construire, il peut ĂȘtre considĂ©rĂ© que lesdits voisins ne pourront plus faire de recours. En d'autres termes, Ă  l'expiration de ce dĂ©lai, aucun recours des voisins contre le permis de construire ne sera valable et par consĂ©quent, ne pourra ĂȘtre retenu par le tribunal adminsitratif, mĂȘme dans l'hypothĂšse oĂč le voisin initiateur de la requĂȘte disposerait d'un intĂ©rĂȘt Ă  agir. Il est important de savoir que ce dĂ©lai de principe de deux mois peut ĂȘtre prorogĂ© de diffĂ©rentes maniĂšres que nous allons maintenant Ă©numĂ©rer. Les causes de prorogation du dĂ©lai de deux mois Il existe des hypothĂšses de prorogation de ce dĂ©lai de deux mois soit, votre permis de construire a Ă©tĂ© affichĂ© irrĂ©guliĂšrement. Dans ce cas de figure le dĂ©lai de recours des tiers ne s'Ă©teindra qu'Ă  l'expiration d'un dĂ©lai de six mois Ă  compter de la rĂ©ception en mairie de la dĂ©claration d'achĂšvement des travaux de la construction projetĂ©e, soit votre permis de construire a fait l'objet d'un recours gracieux. Concernant cette derniĂšre hypothĂšse, un recours gracieux est un recours engagĂ© par un voisin communiquĂ© par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception Ă  la mairie et au titulaire du permis de construire. Ce recours doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© dans le dĂ©lai de deux mois de principe. L'objet de ce recours se doit d'ĂȘtre le retrait/annulation du permis de construire. Un recours gracieux proroge le dĂ©lai contentieux initial Ă  compter de la rĂ©ponse de la mairie Ă  ce recours refus exprĂšs de la mairie, ou de l'expiration d'un dĂ©lai de deux mois Ă  compter de la rĂ©ception du recours gracieux refus implicite. Il faudra une nouvelle fois compter un dĂ©lai de deux mois de recours contentieux Ă  partir de l'un ou l'autre de ces Ă©vĂšnements. Par exemple "J'affiche rĂ©guliĂšrement mon panneau de permis de construire le 2 septembre. Le 15 septembre, moi et la mairie auteur du permis de construire recevons un recours gracieux de mon voisin. La mairie rĂ©pond Ă  ce recours gracieux le 15 octobre. À partir du 15 octobre, un nouveau dĂ©lai contentieux s'ouvre. Le permis sera donc assurĂ©ment purgĂ© de tout recours le 31 dĂ©cembre. 2 mois de dĂ©lai de recours + 1 jour + 15 jours de la notification " CONCLUSION Nous vous avons Ă©numĂ©rĂ© ici les rĂšgles de recevabilitĂ© les plus importantes concernant un recours de tiers contre un permis de construire. Si l'une de ces rĂšgles n'a pas Ă©tĂ© respectĂ©e par votre voisin contestant le permis, vous aurez la possibilitĂ© d'invoquer leur non-respect pour soulever l'irrecevabilitĂ© de ce recours devant les juridictions administratives. Bien Ă©videmment, il doit ĂȘtre ajoutĂ© Ă  ces rĂšgles, des rĂšgles de fond. Les rĂšgles de fond concernent la lĂ©galitĂ© interne du permis de construire au regard des documents d'urbanisme Ă  l'Ă©chelle communale le plus souvent,le plan local d'urbanisme , rĂ©gionale parfois nationale. Ces rĂšgles de fond seront Ă  coup sĂ»r invoquĂ©es par le voisin contestataire pour demander le retrait ou l'annulation de votre permis, mais ne seront examinĂ©es par le juge que si son recours est rĂ©gulier par rapport aux rĂšgles que nous venons d'analyser.
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Poursuivantsa politique de développement, FUTUREN a obtenu deux nouveaux permis de construire, purgés de tout recours, pour installer 8 éoliennes en France. Le projet de Mazurier, situé sur
Les recours contre les permis de construire font l’objet d’un abondant contentieux. La prĂ©sente note a pour objet d’expliquer comment on peut contester un permis de construire. Article mis Ă  jour par son auteur en fĂ©vrier 2022. Comment contester un permis de construire ? VoilĂ  une question que beaucoup de personnes se posent et qui est intĂ©ressante d’examiner. Le droit de propriĂ©tĂ© est un droit sacrĂ© et inviolable. Il n’a cependant jamais Ă©tĂ© illimitĂ©. DĂšs sa promulgation en 1804, le Code civil posait ainsi comme principe que la propriĂ©tĂ© est le droit de jouir et disposer des choses de la maniĂšre la plus absolue, pourvu qu’on n’en fasse pas un usage prohibĂ© par les lois ou par les rĂšglements ». Le droit de construire, corollaire du droit de propriĂ©tĂ©, doit ainsi Ă©galement s’exercer dans le cadre des lois et rĂšglements. C’est l’objet du droit de l’urbanisme, d’une part, et du droit de la construction, d’autre part. Le droit de la construction rĂ©glemente les modalitĂ©s techniques relatives Ă  la construction des immeubles. Quant au droit de l’urbanisme, il a pour objet d’encadrer les modalitĂ©s d’amĂ©nagement des espaces et d’utilisation des sols ainsi que les aspects extĂ©rieurs des constructions. Le respect de ces rĂšgles est en principe sanctionnĂ© au travers un rĂ©gime d’autorisation. C’est pourquoi la plupart des constructions, amĂ©nagements ou travaux nĂ©cessitent, au prĂ©alable, une autorisation d’urbanisme le permis de construire. Ainsi, toute construction nouvelle, mĂȘme celle qui ne comporterait pas de fondations, doit en principe ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e de la dĂ©livrance d’un permis de construire [1]. Il en va de mĂȘme des travaux qui, du fait de leur importance, sont assimilĂ©s Ă  des constructions nouvelles [2]. Le permis de construire a pour objet d’autoriser la construction d’immeubles ou la rĂ©alisation des travaux dans la limite des plans et indications fournis par le pĂ©titionnaire [3]. Il n’est dĂ©livrĂ© que si le projet est conforme aux rĂšgles d’urbanisme [4]. L’autoritĂ© administrative dispose en principe d’un dĂ©lai de deux mois Ă  compter de la rĂ©ception en mairie du dossier pour se prononcer sur la demande [5]. Une fois le permis de construire accordĂ©, toute personne qui dispose d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir peut en demander l’annulation. Les recours contre les permis de construire font l’objet d’un abondant contentieux. Eu Ă©gard aux enjeux que reprĂ©sente ce contentieux, l’objet de cette note sera de prĂ©senter les conditions de recevabilitĂ© du recours 1 et les moyens susceptibles d’entrainer l’annulation du permis de construire 2. Nous prĂ©senterons Ă©galement trĂšs briĂšvement les cas dans lesquels il est aussi possible de saisir le juge civil pour s’opposer Ă  la construction 3. 1. Les conditions de recevabilitĂ© du recours Le contentieux des permis de construire relĂšve de la compĂ©tence des juridictions administratives. Les rĂšgles de procĂ©dure suivent donc celles applicables au contentieux administratif bien qu’il existe certaines particularitĂ©s. Toute personne qui souhaite contester un permis de construire doit ainsi disposer d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir prĂ©senter sa requĂȘte au tribunal administratif selon un certain formalisme et dans un dĂ©lai limitĂ© L’intĂ©rĂȘt Ă  agir Un requĂ©rant ne peut contester un permis de construire que s’il dispose d’un intĂ©rĂȘt lui donnant qualitĂ© pour agir. C’est ce qu’on appelle l’intĂ©rĂȘt Ă  agir. Il convient en l’espĂšce de distinguer trois catĂ©gories de requĂ©rant. L’intĂ©rĂȘt Ă  agir de l’État, des collectivitĂ©s territoriales ou de leurs groupements L’État dispose en principe d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir contre tous les permis de construire. Ainsi, le prĂ©fet, qui est le reprĂ©sentant de l’État dans les dĂ©partements et les rĂ©gions, peut dĂ©fĂ©rer au tribunal administratif tous les permis de construire qu’il estimerait illĂ©gaux. Quant aux collectivitĂ©s territoriales ou leurs groupements, elles disposent en principe d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir contre les permis de construire susceptibles de porter atteinte Ă  leur territoire. L’intĂ©rĂȘt Ă  agir des associations Il faut au prĂ©alable prĂ©ciser qu’une association n’est recevable Ă  agir contre un permis de construire que si le dĂ©pĂŽt de ses statuts en prĂ©fecture est intervenu antĂ©rieurement Ă  l’affichage en mairie de la demande de permis de construire [6]. S’agissant de leur intĂ©rĂȘt Ă  agir, celui-ci s’apprĂ©cie en considĂ©ration de leur objet social et de leur champ d’action gĂ©ographique. En premier lieu, l’objet social de l’association doit ĂȘtre, d’une part, urbanistique [7] ou environnemental [8] et, d’autre part, ĂȘtre suffisamment prĂ©cis [9]. Ainsi, une association dont l’objet est d’assurer la protection de l’homme et de son environnement, d’encourager la participation du citoyen Ă  la dĂ©finition et Ă  la dĂ©fense de son cadre de vie ne justifie pas, eu Ă©gard Ă  la gĂ©nĂ©ralitĂ© de son objet, d’un intĂ©rĂȘt lui donnant qualitĂ© pour demander l’annulation d’un permis de construire [10]. Ce critĂšre est cependant apprĂ©ciĂ© en fonction de l’importance et de la localisation du projet contestĂ©. En ce sens, une association qui a pour objet la mise en Ɠuvre de tous les moyens disponibles pour la sauvegarde et l’amĂ©lioration du cadre de vie d’un quartier dispose d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir contre un permis de construire portant sur trois maisons d’habitation, dĂšs lors que le permis en cause Ă©tait susceptible Ă©tait de porter atteinte au cadre de vie des habitants du quartier [11]. En second lieu, le champ d’action gĂ©ographique de l’association doit ĂȘtre prĂ©cis et limitĂ© sur le plan territorial [12] le plus souvent au cadre communal [13]. Ce critĂšre est cependant aussi apprĂ©ciĂ© en fonction de l’importance et de la localisation du projet contestĂ©. Il a ainsi Ă©tĂ© admis qu’une association dont le ressort est rĂ©gional puisse contester un permis de construire un ensemble immobilier, de grande ampleur et situĂ© Ă  proximitĂ© d’une zone d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique [14]. Toutefois, cette derniĂšre condition ne s’applique pas aux associations agréées au titre de l’article L. 141-1 du code de l’environnement. En effet, toute association agréée de protection de l’environnement justifie d’un intĂ©rĂȘt pour agir contre tout permis de construire ayant un rapport direct avec son objet et son activitĂ© statutaire et produisant des effets dommageables pour l’environnement sur tout ou partie du territoire pour lequel elle bĂ©nĂ©ficie de l’agrĂ©ment [15]. L’intĂ©rĂȘt Ă  agir des personnes privĂ©es Une personne privĂ©e autre qu’une association, comme un particulier, une entreprise ou un syndicat de copropriĂ©taire, ne peut contester un permis de construire que si la construction, l’amĂ©nagement ou les travaux sont de nature Ă  affecter directement les conditions d’occupation, d’utilisation ou de jouissance du bien qu’elle dĂ©tient ou occupe [16]. Il suit de lĂ  que cette personne ne pourra contester un permis de construire que si elle justifie d’un intĂ©rĂȘt urbanistique, environnemental ou esthĂ©tique Cet intĂ©rĂȘt doit de plus ĂȘtre direct et certain Notons Ă©galement qu’afin de lutter contre les recours malveillants, l’intĂ©rĂȘt pour agir du requĂ©rant contre un permis de construire s’apprĂ©cie en principe Ă  la date d’affichage en mairie de la demande du pĂ©titionnaire [17]. La location ou l’achat d’un bien Ă  proximitĂ© du projet litigieux, une fois le permis dĂ©livrĂ©, ne confĂšre donc plus au locataire ou Ă  l’acheteur un intĂ©rĂȘt Ă  agir contre le permis en question. Un intĂ©rĂȘt urbanistique, environnemental ou esthĂ©tique Afin de disposer d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir, le requĂ©rant doit justifier que le permis de construire attaquĂ© est de nature Ă  affecter directement les conditions d’occupation, d’utilisation ou de jouissance du bien qu’il dĂ©tient ou occupe [18]. Il doit ainsi prĂ©ciser en quoi le projet de construire est de nature Ă  porter atteinte Ă  son bien ou aux conditions dans lesquelles il occupe, utilise ou jouit de son bien [19]. Le simple fait d’habiter Ă  proximitĂ© d’un terrain sur lequel sera Ă©difiĂ©e une construction n’est donc pas suffisant, en soi, pour contester un permis de construire. Sans ĂȘtre exhaustif, on peut relever que constitue un intĂ©rĂȘt urbanistique, environnemental ou esthĂ©tique la perte d’ensoleillement, la perte d’une vue terrestre ou maritime la perte de la valeur vĂ©nale de son bien, des risques de pollution sonore, visuelle, chimique, etc, des risques d’inondation, d’incendie ou d’accident routier ou de chantier, etc. A contrario, il n’est pas possible de se prĂ©valoir d’un intĂ©rĂȘt commercial [20] ou professionnel [21]. Un commerçant ne saurait dĂšs lors contester un permis de construire au seul motif que l’arrivĂ© d’un concurrent risquerait de porter atteinte Ă  ses intĂ©rĂȘts commerciaux [22]. Sa requĂȘte ne sera recevable que s’il Ă©tablit que la construction litigieuse est de nature Ă  affecter les conditions d’exploitation de son activitĂ© ou, plus gĂ©nĂ©ralement, les conditions d’utilisation, de jouissance ou d’utilisation de son bien perte d’ensoleillement, crĂ©ation de vis-Ă -vis, etc [23]. Un intĂ©rĂȘt direct et certain L’atteinte invoquĂ©e par le requĂ©rant, pour justifier de son intĂ©rĂȘt Ă  agir, doit ĂȘtre directe et certaine. Cette atteinte est fonction de la proximitĂ© critĂšre le plus important, de la nature et de l’importance du projet objet du permis de construire, par rapport Ă  la localisation du bien du requĂ©rant. A titre d’exemple La gĂȘne visuelle invoquĂ©e par un requĂ©rant, au soutien de son recours contre un projet de mosquĂ©e, n’a pas Ă©tĂ© retenue dĂšs lors que celui-ci habitait Ă  plus de 600 mĂštres Ă  vol d’oiseau du terrain d’assiette du projet et qu’il Ă©tait sĂ©parĂ© de ce terrain par des espaces construits d’immeubles et des voies de circulation importantes [24]. La gĂȘne visuelle invoquĂ©e par un requĂ©rant, Ă  l’appui de son recours contre une simple maison individuelle, n’a pas n’a pas Ă©tĂ© retenue dĂšs lors que son habitation Ă©tait situĂ©e Ă  plus de 350 mĂštres du projet de construction et qu’elle en Ă©tait sĂ©parĂ©e par des prĂ©s entrecoupĂ©s de haies bocagĂšres et d’arbres de hautes tiges [25]. L’atteinte invoquĂ©e est nĂ©anmoins apprĂ©ciĂ©e diffĂ©remment selon que le requĂ©rant Ă  la qualitĂ© de de voisin immĂ©diat ou non au projet contestĂ©. Le requĂ©rant a la qualitĂ© de voisin immĂ©diat On considĂšre en gĂ©nĂ©ral qu’un requĂ©rant est voisin immĂ©diat d’un projet lorsque son bien jouxte ou est situĂ© Ă  moins de 25/50 mĂštres du terrain d’assiette du projet de construction. Cette notion dĂ©pend de la nature et l’importance du projet plus le projet sera petit et plus la distance sĂ©parant le bien du requĂ©rant de celui du pĂ©titionnaire devra ĂȘtre faible et de la configuration des lieux plus le terrain d’assiette du projet sera situĂ© dans un environnement urbain dense et plus la distance sĂ©parant le bien du requĂ©rant de celui du pĂ©titionnaire devra ĂȘtre faible. Ce requĂ©rant, eu Ă©gard Ă  sa situation particuliĂšre, justifie en principe d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir s’il fait Ă©tat d’élĂ©ments relatifs Ă  la nature, Ă  l’importance ou Ă  la localisation du projet de construction [26]. Celui-ci n’a en somme pas besoin d’expliquer et/ou de justifier l’atteinte invoquĂ©e dĂšs lors que le dossier de permis de construire attaquĂ© permet de comprendre cette atteinte. Cela ne le dispense pour autant pas, s’il existe un doute sur l’atteinte invoquĂ©e ou pour Ă©viter toute contestation, de produire tout Ă©lĂ©ment de nature Ă  Ă©tablir cette atteinte comme des photographies. Exemple d’atteintes reconnues au regard des seules piĂšces figurant dans le dossier de permis de construire En raison de la mitoyennetĂ© des propriĂ©tĂ©s et de la visibilitĂ© du projet de construction depuis le jardin du requĂ©rant la gĂȘne visuelle invoquĂ©e par ce requĂ©rant [27] ; En raison de la dĂ©clivitĂ© du terrain et de la situation de la propriĂ©tĂ© du requĂ©rant situĂ©e en contrebas du terrain d’assiette du projet de construction la gĂȘne visuelle et diffĂ©rentes nuisances sonores invoquĂ©es par ce requĂ©rant [28] ; En raison de la nature du projet de construction une unitĂ© de traitement mĂ©cano-biologique de dĂ©chets les inconvĂ©nients et les nuisances liĂ©s Ă  l’augmentation du trafic routier et la prĂ©sence de divers animaux nuisibles invoquĂ©s par un exploitant agricole dont les parcelles Ă©taient situĂ©es Ă  proximitĂ© immĂ©diate de ce projet [29]. Le requĂ©rant n’a pas la qualitĂ© de voisin immĂ©diat Lorsque le requĂ©rant n’a pas la qualitĂ© de voisin immĂ©diat au projet, celui-ci ne peut se contenter de faire Ă©tat d’une atteinte. Il doit de surcroĂźt Ă©tablir, par des Ă©lĂ©ments suffisamment prĂ©cis et Ă©tayĂ©s, la rĂ©alitĂ© de cette atteinte [30]. A titre d’exemple, ne justifie pas d’un intĂ©rĂȘt lui donnant qualitĂ© pour demander l’annulation du permis de construire Un propriĂ©taire, dont les piĂšces produites, Ă  l’appui de son recours contre un futur centre commercial situĂ© Ă  300 mĂštres de son habitation, n’établissent ni les nuisances sonores invoquĂ©es ni la dĂ©prĂ©ciation de la valeur vĂ©nale de son habitation [31] ; Un exploitant agricole qui ne dĂ©montre pas en quoi le projet de construction attaquĂ©, situĂ© Ă  plus de 150 mĂštres de son exploitation, est de nature Ă  nuire Ă  son activitĂ© comme il le prĂ©tendait [32]. A l’inverse, justifie d’un intĂ©rĂȘt lui donnant qualitĂ© pour demander l’annulation du permis de construire Un requĂ©rant propriĂ©taire d’un bien situĂ© Ă  moins de 100 mĂštres d’un bĂątiment de 11 mĂštres de hauteur dĂšs lors qu’il apparaĂźt, au regard des photographies produites, que ce projet sera visible depuis sa propriĂ©tĂ© et altĂ©ra la vue sur un parc dont il bĂ©nĂ©ficiait auparavant [33] ; Un requĂ©rant propriĂ©taire d’un bien situĂ© Ă  120 mĂštres du projet de construction d’une salle de rĂ©ception dĂšs lors que les nuisances sonores invoquĂ©es, Ă  l’appui de son recours, sont confirmĂ©es notamment par des tĂ©moignages de voisins [34]. La procĂ©dure Ă  respecter Le dĂ©lai de recours Le permis de construire accordĂ©, tacitement ou expressĂ©ment, doit faire l’objet d’un affichage en mairie et sur le terrain d’assiette du projet [35]. L’affichage sur le terrain fait courir pour le requĂ©rant privĂ© association ou personne privĂ©e le dĂ©lai de recours contentieux. Ce requĂ©rant dispose en effet d’un dĂ©lai de deux mois, Ă  compter du premier jour de l’affichage de l’autorisation sur le terrain, pour contester la dĂ©livrance du permis de construire [36]. PassĂ© ce dĂ©lai, il est forclos. Cependant, pour ĂȘtre rĂ©gulier, l’affichage doit ĂȘtre visible de l’extĂ©rieur. Il doit aussi, et obligatoirement, mentionner un certain nombre d’information comme la hauteur de la construction projetĂ©e [37] ou les modalitĂ©s de notification du recours contentieux [38]. Le non-respect de ce formalisme fait obstacle au dĂ©clenchement du dĂ©lai de recours contentieux [39]. PrĂ©cisons par ailleurs que le maire ou le prĂ©sident de l’EPCI accordant le permis de construire est tenu de notifier sa dĂ©cision au prĂ©fet. Ce dernier dispose d’un dĂ©lai de deux mois Ă  compter de la rĂ©ception de la dĂ©cision pour agir [40]. Enfin, un permis de construire obtenu frauduleusement peut ĂȘtre retirĂ© Ă  tout moment. Par principe, il n’y a en effet pas de dĂ©lai pour demander Ă  l’autoritĂ© administrative de procĂ©der Ă  son retrait [41]. Les modalitĂ©s du recours L’introduction du recours Le recours contre le permis de construire doit se faire devant le tribunal administratif dans le ressort duquel Ă  son siĂšge l’autoritĂ© administrative qui a pris la dĂ©cision contestĂ©e [42]. La saisine du tribunal se fait par une requĂȘte qui indique les noms et domiciles des parties. La requĂȘte doit contenir l’exposĂ© des faits et des moyens de droit, ainsi que l’énoncĂ© des conclusions soumises au juge. Le requĂ©rant doit y joindre une copie de l’arrĂȘtĂ© de permis de construire attaquĂ© et toutes les piĂšces justificatives utiles Ă  la rĂ©solution du litige [43]. Le tout doit ĂȘtre accompagnĂ© de copies, en nombre Ă©gal Ă  celui des autres parties en cause [44]. Le requĂ©rant doit joindre Ă  sa requĂȘte son titre de propriĂ©tĂ©, son bail ou sa promesse de vente. Et si le requĂ©rant est une association il devra produire ses statuts et le rĂ©cĂ©pissĂ© attestant de sa dĂ©claration en prĂ©fecture [45]. La notification du recours Le requĂ©rant est tenu, Ă  peine d’irrecevabilitĂ©, de notifier son recours Ă  l’auteur de la dĂ©cision et au titulaire de l’autorisation. La notification doit intervenir par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, dans un dĂ©lai de quinze jours francs Ă  compter du dĂ©pĂŽt du dĂ©fĂ©rĂ© ou du recours [46]. Il faut Ă  cet Ă©gard souligner que c’est une copie du texte intĂ©gral du recours qui doit ĂȘtre notifiĂ©e, et non une simple lettre informant l’auteur de la dĂ©cision et s’il y a lieu, le titulaire de l’autorisation, de l’existence d’un recours [47]. De mĂȘme, l’auteur d’un recours administratif, c’est-Ă -dire d’un recours gracieux ou hiĂ©rarchique, est tenu de le notifier Ă  peine d’irrecevabilitĂ© du recours contentieux qu’il pourrait intenter ultĂ©rieurement en cas de rejet du recours administratif. 2. Les moyens invocables A l’appui de sa requĂȘte, le requĂ©rant pourra invoquer des moyens de lĂ©galitĂ© externe et interne contre l’arrĂȘtĂ© ayant accordĂ© le permis de construire. Attention cependant, les moyens susceptibles d’entrainer l’annulation d’un permis de construire ne sont pas les mĂȘmes que les atteintes invoquĂ©es par le requĂ©rant pour justifier de son intĂ©rĂȘt Ă  agir. Seuls les moyens relatifs Ă  la mĂ©connaissance du droit de l’urbanisme peuvent entrainer l’annulation d’un permis de construire. Les atteintes susceptibles de justifier d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir permettent au requĂ©rant d’accĂ©der au prĂ©toire du juge. Les moyens relatifs Ă  la mĂ©connaissance du droit de l’urbanisme permettent d’obtenir l’annulation du permis de construire. NB Le requĂ©rant lambda qui souhaite contester un permis de construire, doit se rendre Ă  la mairie de la commune oĂč se situe le projet contestĂ© pour consulter le dossier du permis dĂ©livrĂ© et examiner sa lĂ©galitĂ©. Les moyens de lĂ©galitĂ© externe Les moyens de lĂ©galitĂ© externe portent sur l’incompĂ©tence de l’auteur de l’acte le vice de forme et le vice de procĂ©dure L’incompĂ©tence de l’auteur de l’acte L’incompĂ©tence de l’auteur de l’acte correspond Ă  la situation dans laquelle une autoritĂ© administrative adopte un acte insusceptible de se rattacher Ă  son pouvoir. Ce motif entache d’illĂ©galitĂ© l’acte adoptĂ©. En principe, l’autoritĂ© compĂ©tente pour dĂ©livrer le permis de construire est le maire de la commune [48]. Toutefois, si un maire est intĂ©ressĂ© au projet faisant l’objet de la demande de permis de construire, soit en son nom personnel, soit comme mandataire, le conseil municipal de la commune ou l’organe dĂ©libĂ©rant de l’EPCI doit dĂ©signer un autre de ses membres pour prendre la dĂ©cision [49]. Le vice de forme Il y a vice de forme lorsqu’un acte administratif n’est pas adoptĂ© dans les formes requises. S’agissant d’un arrĂȘtĂ© relatif Ă  un permis de construire, celui-ci doit notamment comporter, outre la signature de son auteur, la mention, en caractĂšres lisibles, du prĂ©nom, du nom et de la qualitĂ© de celui-ci [50]. Le vice de procĂ©dure Il y a vice de procĂ©dure lorsqu’un permis de construire n’est pas adoptĂ© selon la procĂ©dure prescrite. Ce vice peut soit rĂ©sulter du caractĂšre incomplet du dossier de permis de construire soit d’une irrĂ©gularitĂ© dans l’instruction du dossier Le caractĂšre incomplet du dossier de permis de construire Tout d’abord, la demande de permis de construire doit comprendre un certain nombre d’élĂ©ments listĂ©s Ă  l’article R. 431-5 du code de l’urbanisme. La demande doit ainsi prĂ©ciser l’identitĂ© du ou des demandeurs, la localisation et la superficie du ou des terrains, la nature des travaux, etc. Ensuite, la demande de permis de construire doit comporter un plan permettant de connaĂźtre la situation du terrain Ă  l’intĂ©rieur de la commune [51]. Enfin, la demande de permis doit comporter un projet architectural [52]. Ce dernier doit dĂ©finir, par des plans et documents Ă©crits, l’implantation des bĂątiments, leur composition, leur organisation et l’expression de leur volume ainsi que le choix des matĂ©riaux et des couleurs. Il doit de plus prĂ©ciser, par des documents graphiques ou photographiques, l’insertion dans l’environnement et l’impact visuel des bĂątiments ainsi que le traitement de leurs accĂšs et de leurs abords [53]. Le contenu du projet architectural est prĂ©cisĂ© aux articles R. 431-8 Ă  R. 431-12 du code de l’urbanisme. Ces piĂšces reprĂ©sentent le contenu minimum d’un dossier de permis de construire. Des piĂšces supplĂ©mentaires doivent Ă©galement figurer dans le dossier lorsque le projet entre dans l’une des situations visĂ©es aux articles R. 431-13 Ă  R. 431-33 du code de l’urbanisme. A titre d’exemple, lorsque la construction porte sur un Ă©tablissement recevant du public, la demande doit ĂȘtre accompagnĂ©e d’un dossier permettant de vĂ©rifier la conformitĂ© du projet avec les rĂšgles de sĂ©curitĂ© [54]. Toutefois, mĂȘme en cas d’irrĂ©gularitĂ©, si l’autoritĂ© compĂ©tente est en mesure, grĂące aux autres piĂšces produites, de compenser la carence d’un document incomplet, le dossier de permis de construire sera alors considĂ©rĂ© comme Ă©tant rĂ©gulier [55]. L’irrĂ©gularitĂ© dans l’instruction du dossier de demande de permis de construire Les demandes de permis de construire doivent faire l’objet d’une instruction dont l’objet et le champ varient en fonction de la nature, de l’importance, de l’impact et de la localisation du projet. L’instruction des dossiers de permis de construction peut ainsi nĂ©cessiter, dans certains cas, de recueillir l’accord ou l’avis des autoritĂ©s ou commissions compĂ©tentes [56] ou l’avis du public. Seules les irrĂ©gularitĂ©s les plus graves peuvent cependant entrainer l’annulation du permis de construire [57]. L’avis du public Les projets de travaux qui, par leur nature, leurs dimensions ou leur localisation, sont susceptibles d’avoir des incidences notables sur l’environnement ou la santĂ© humaine nĂ©cessitent une consultation du public. Cela concerne notamment les installations classĂ©es pour la protection de l’environnement soumises au rĂ©gime de l’autorisation [58]. Le public doit ainsi pouvoir exprimer ses observations, propositions et contre-propositions sur le projet. Cette consultation est, selon l’importance du projet, soit mise en Ɠuvre dans le cadre d’une enquĂȘte publique [59] soit dans le cadre d’une consultation par voie Ă©lectronique procĂ©dure plus lĂ©gĂšre que l’enquĂȘte publique [60]. L’accord ou l’avis des autoritĂ©s ou commissions compĂ©tentes Lorsque la demande de permis de construire est soumise, en raison de son emplacement, de son utilisation ou de sa nature, Ă  un rĂ©gime d’autorisation ou Ă  des prescriptions prĂ©vus par une lĂ©gislation autre que le droit de l’urbanisme, le permis ne peut ĂȘtre dĂ©livrĂ© que si l’autoritĂ© compĂ©tente au titre de cette autre lĂ©gislation a donnĂ© son accord. Ainsi, lorsque le projet est situĂ© aux abords d’un monument historique, le permis de construire ne peut ĂȘtre dĂ©livrĂ© que si l’architecte des BĂątiments de France a donnĂ© son accord [61]. Autre exemple, lorsque le projet est situĂ© dans un site classĂ© ou en instance de classement, le permis de construire ne peut ĂȘtre dĂ©livrĂ© que si le ministre chargĂ© des sites, aprĂšs avis de la commission dĂ©partementale de la nature, des paysages et des sites, a donnĂ© son accord [62]. Les moyens de lĂ©galitĂ© interne Les moyens de lĂ©galitĂ© interne portent sur la lĂ©galitĂ© mĂȘme du permis de construire, et donc du projet de construction. Le permis de construire dĂ©livrĂ© doit ainsi ĂȘtre annulĂ© si le projet ne respecte pas les rĂšgles d’urbanisme [63]. A cet Ă©gard, il faut distinguer les communes qui sont couvertes par un plan local d’urbanisme PLU ou un document d’urbanisme en tenant lieu de celles qui ne le sont pas Il existe par ailleurs des dispositions spĂ©ciales applicables en prĂ©sence ou non d’un document local d’urbanisme Les communes non couvertes par un PLU ou un document d’urbanisme en tenant lieu En premier lieu, dans les communes non couvertes par un PLU ou un document d’urbanisme en tenant lieu, le permis de construire ne pourra ĂȘtre dĂ©livrĂ© que si le projet est situĂ© dans les parties actuellement urbanisĂ©es de la commune [64]. On considĂšre en gĂ©nĂ©ral que les parcelles situĂ©es Ă  l’intĂ©rieur des zones agglomĂ©rĂ©es, des bourgs ou situĂ©es Ă  proximitĂ© de ces derniers relĂšvent des parties actuellement urbanisĂ©es d’une commune. En second lieu, le permis de construire ne pourra ĂȘtre dĂ©livrĂ© que si la demande respecte les prescriptions figurant dans le rĂšglement national d’urbanisme [65]. Ce dernier rĂ©git notamment La localisation et la desserte des constructions, amĂ©nagements, installations et travaux [66]. L’implantation et le volume des constructions [67]. L’aspect des constructions [68]. Les communes couvertes par un PLU ou un document d’urbanisme en tenant lieu Le PLU est un document d’urbanisme dont l’objet est de prĂ©ciser les rĂšgles d’urbanisme applicables sur le territoire d’une commune [69]. C’est ce document qui prĂ©cise par exemple les zones dans lesquelles les constructions sont ou non autorisĂ©es. Il comprend un rapport de prĂ©sentation, un projet d’amĂ©nagement et de dĂ©veloppement durable, des orientations d’amĂ©nagement et de programmation, un rĂšglement et des annexes. Le rĂšglement est le document le plus important du PLU. C’est Ă  partir de son contenu que seront notamment instruites les demandes de permis de construire. Le rĂšglement du PLU contient une partie graphique et une partie Ă©crite. La partie graphique du rĂšglement dĂ©limite, Ă  l’intĂ©rieur de la commune ou de l’EPCI, les zones urbaines, les zones Ă  urbaniser, les zones agricoles et les zones naturelles et forestiĂšres [70]. Lorsqu’un terrain se trouve en zone urbaine, il est en principe constructible. Les terrains situĂ©s en zone Ă  urbaniser ont vocation Ă  devenir constructibles, mais pas dans l’immĂ©diat. Cela ne sera le cas que lorsqu’ils seront desservis par les voies publiques, les rĂ©seaux d’eau, d’électricitĂ© et, le cas Ă©chĂ©ant, d’assainissement [71]. Quant aux zones agricoles et naturelles, elles ne sont en principe pas constructibles sauf lorsqu’il s’agit, par exemple, de construction et installation nĂ©cessaires Ă  l’exploitation agricole [72]. La partie Ă©crite du rĂšglement fixe les prescriptions applicables Ă  l’intĂ©rieur de chacune des quatre zones prĂ©citĂ©es [73]. Elle peut ainsi fixer des prescriptions relatives Aux interdictions et limitations de certains usages et affectations des sols, constructions et activitĂ©s ; Aux Ă©lĂ©ments de mixitĂ© fonctionnelle et sociale ; A la volumĂ©trie et l’implantation des constructions ; A la qualitĂ© urbaine, architecturale, environnementale et paysagĂšre ; Au traitement environnemental et paysager des espaces non bĂątis et abords des constructions ; Au stationnement ; A la desserte par les voies publiques ou privĂ©es. De plus, les prescriptions d’ordre public figurant dans le rĂšglement national d’urbanisme demeurent applicables [74] respect des rĂšgles de sĂ©curitĂ© et de salubritĂ© publiques [75] par exemple, de sorte que la demande de permis de construire doit Ă©galement les respecter. Par consĂ©quent, le permis de construire doit non seulement respecter les prescriptions figurant dans le rĂšglement du PLU mais aussi celles d’ordre public contenues dans le rĂšglement national d’urbanisme. Ainsi, afin de savoir si un permis de construire est ou non conforme au PLU, il faut tout d’abord identifier la zone du PLU Ă  l’intĂ©rieur de laquelle se situe le terrain d’assiette objet du permis de construire. Ensuite, il faut vĂ©rifier que les rĂšgles applicables dans cette zone et celles d’ordre public du rĂšglement national d’urbanisme ont Ă©tĂ© respectĂ©es par le projet objet du permis de construire. Notons pour finir qu’un permis de construire, mĂȘme conforme au PLU, peut ĂȘtre annulĂ© si le PLU, sur la base duquel il a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©, est illĂ©gal. Cela peut notamment ĂȘtre le cas si le PLU a Ă©tĂ© adoptĂ© dans des conditions irrĂ©guliĂšres ou s’il est incompatible avec les normes qui lui sont supĂ©rieures telles que le schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale, le schĂ©ma directeur d’amĂ©nagement des eaux ou la loi Littoral. Les dispositions spĂ©ciales En plus des rĂšgles figurant dans le rĂšglement national d’urbanisme ou, le cas Ă©chĂ©ant, dans le PLU lui-mĂȘme, le permis de construire doit, selon sa localisation et son importance, respecter un certain nombre de dispositions La plus part de ces autres dispositions doivent cependant ĂȘtre annexĂ©es au PLU [76]. De sorte que le permis de construire peut ĂȘtre refusĂ© quand bien mĂȘme aucune prescription du PLU n’y ferait obstacle. On relĂšvera ainsi que lorsque le territoire d’une commune est couvert par un plan de prĂ©vention des risques incendie, inondation, mouvement de terrain, etc [77], le permis de construire doit respecter les prescriptions figurant dans ce plan [78]. Autre exemple, lorsque le territoire d’une commune est soumis aux dispositions de la loi Littoral, le permis de construire doit respecter les dispositions de cette loi. Ainsi, mĂȘme lorsqu’un terrain est classĂ© en zone constructible par le PLU d’une commune, celui-ci demeura inconstructible s’il est situĂ© en dehors d’une agglomĂ©ration ou d’un village existant, c’est-Ă -dire dans une zone d’urbanisation diffuse [79]. 3. L’invocation du cahier des charges du lotissement Enfin, si l’annulation du permis de construire n’est pas envisageable ou a Ă©tĂ© rejetĂ©, parce que celui-ci serait conforme au droit de l’urbanisme, il est nĂ©anmoins possible de s’opposer Ă  la rĂ©alisation des travaux si le terrain d’assiette du projet se trouve Ă  l’intĂ©rieur d’un lotissement [80]. Pour ce faire, il importe de vĂ©rifier que les stipulations du cahier des charges applicable dans le lotissement ont bien Ă©tĂ© respectĂ©es. En cas de non-respect de ces stipulations, tout coloti pourra demander l’arrĂȘt des travaux en assignant le propriĂ©taire du terrain devant le tribunal de grande instance [81]. Pour finir, dans l’hypothĂšse oĂč il ne serait pas possible de s’opposer Ă  l’exĂ©cution du permis de construire, la seule solution pour le requĂ©rant, qui subirait un prĂ©judice en raison de la construction en projet, consistera alors Ă  demander une indemnisation au pĂ©titionnaire. 4. Les suites. Le dĂ©lai de jugement d’un recours contre un permis de construire dĂ©pend notamment de la complexitĂ© de l’affaire et du tribunal concernĂ© selon qu’il est surchargĂ© ou non. Mais en gĂ©nĂ©ral ce dĂ©lai est compris entre douze et vingt-quatre mois. En revanche, s’agissant des recours contre les permis de construire un bĂątiment comportant plus de deux logements ou contre les permis d’amĂ©nager un lotissement, le juge doit en principe statuer dans un dĂ©lai de dix mois [82]. Si les moyens invoquĂ©s contre l’arrĂȘtĂ© de permis de construire sont fondĂ©s le juge annulera le permis de construire. Dans le cas contraire, il rejettera le recours. PrĂ©cisons toutefois que le permis de construire ne fera l’objet d’une annulation pure et simple que si l’illĂ©galitĂ© relevĂ©e n’est pas rĂ©gularisable. C’est le cas si le juge relĂšve que le terrain d’assiette du projet se situe dans une zone inconstructible. Dans le cas contraire, il devra soit surseoir Ă  statuer soit prononcer une annulation partielle afin que le bĂ©nĂ©ficiaire du permis de construire essaye de rĂ©gulariser son autorisation [83]. En cas de jugement dĂ©favorable, il sera possible de faire appel dans un dĂ©lai de deux mois Ă  compter de la notification du jugement. NĂ©anmoins, la possibilitĂ© d’interjeter appel est actuellement suspendue pour notamment les recours contre les permis de construire un bĂątiment Ă  usage principal d’habitation sur le territoire des communes classĂ©es en zone tendue. Pour autant, les jugements peuvent toujours faire l’objet d’un pourvoi en cassation devant le Conseil d’Etat [84]. Pour aller plus loin Dix rĂšgles Ă  connaĂźtre avant de contester un permis de construire ; Permis de construire et loi littoral ; Permis de construire et zone inondable ; Permis de construire et risques naturels ; Les travaux portant sur des constructions existantes. Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 Ă  5 Ă  cet article L’avez-vous apprĂ©ciĂ© ? Notes de l'article
Interventionde nos experts sur la possibilités techniques; Proposition financiÚre pour le rachat de votre droit à construire; Assemblée générale portant sur la vente et sa mise au vote; Un permis de construire est déposé. AprÚs obtention du permis de construire purgé, paiement à la copropriété. Ensuite, lancement des travaux.
Accueil Fiches immobilier neuf Achat immobilier neuf vĂ©rifiez que le permis de construire soit purgĂ© de tout recours Achat immobilier neuf vĂ©rifiez que le permis de construire soit purgĂ© de tout recours L'importance d'un permis de construire ou pc purgĂ© Tout comme l'acte d'achat durant lequel la lĂ©gislation fait rĂ©gner un suspense difficilement soutenable dĂ» aux diffĂ©rents droits de prĂ©emption existants, le dĂ©pĂŽt d'un permis de construire engendre de fait des dĂ©lais lĂ©gaux durant lesquels des recours peuvent ĂȘtre dĂ©posĂ©s par des parties adverses. Ce ne sera qu'une fois que ces dĂ©lais et leurs Ă©ventuelles procĂ©dures associĂ©es seront purgĂ©s que le dĂ©posant pourra enfin lancer la construction. Les diffĂ©rents dĂ©lais aprĂšs instruction du permis de construire Une fois votre PC instruit et l'autorisation ainsi que les droits Ă  construire accordĂ©s, il ne serait que trop prudent, avant d'engager les travaux, de patienter un minimum. En effet, les tiers concernĂ©s ont un dĂ©lai de 2 mois Ă  compter de l'affichage du permis de construire pour le contester. En matiĂšre de construction individuelle, nous comprenons que la plupart des gens acceptent difficilement de devoir repousser la construction de leur logement alors mĂȘme que le permis leur a Ă©tĂ© accordĂ©. Cependant la loi autorise la contestation de celui-ci et le permis accordĂ© par la mairie ne sera pleinement effectif qu'aprĂšs Ă©coulement de ces dĂ©lais. En matiĂšre de promotion immobiliĂšre et compte tenu du montant des sommes engagĂ©es, il est de rigueur d'attendre la purge des recours, gracieux et contentieux, avant de commencer le moindre travaux. Cependant, il y a encore quelques promoteurs qui continuent Ă  lancer des commercialisation Ă  grands renforts d'actions marketing sans tenir compte de la possibilitĂ© d'annulation du PC. Chez MCA Patrimoine, nous nous assurons systĂ©matiquement que les recours soient purgĂ©s avant mĂȘme de prĂ©senter les produits immobiliers Ă  nos clients acquĂ©reurs ou investisseurs. En matiĂšre d'achat de terrain, vous ne pouvez pas acheter un terrain sur la seule base des droits Ă  construire dĂ©livrĂ©s. La justice ne vous donnera jamais raison si, par malheur, vous ne pouviez construire tel que prĂ©vu aprĂšs avoir achetĂ© le terrain. Attention, s'il y a un vice dans l'affichage du permis de construire, que celui-ci est inexistant ou incomplet, le dĂ©lai de recours contentieux du tiers n'est plus opposable. Nous insistons donc sur l'importance d'un affichage avec constatation par huissier qui permettra de borner prĂ©cisĂ©ment les limites d'une Ă©ventuelle contestation du pc. Qui peut effectuer un recours contre un permis de construire ? La loi a rĂ©cemment Ă©voluĂ© sur ce point. Tout tiers qui entame un recours contre une construction doit dĂ©montrer son intĂ©rĂȘt Ă  agir par la production de piĂšces justificatives. La proximitĂ© existant entre le tiers requĂ©rant et le lieu du permis de construire est donc essentielle et devra ĂȘtre justifiĂ©e par la production d'acte de propriĂ©tĂ© ou d'attestation notariale. Les voisins adjacents sont donc en premiĂšre ligne et plus l'on s'Ă©loigne du lieu de la construction, plus l'intĂ©rĂȘt Ă  agir sera compliquĂ© Ă  dĂ©montrer. Cependant, une association peut Ă©galement se positionner Ă  l'encontre d'un droit Ă  construire pour protĂ©ger l'environnement ou pour protĂ©ger les riverains. Mais l'association doit avoir des statuts dĂ©posĂ©s avant l'affichage en mairie de la demande de permis de construire. Ainsi il est inutile de constituer une association de riverains aprĂšs l'affichage du permis sur le terrain par exemple, car elle ne pourra pas engager de recours ayant Ă©tĂ© formĂ©e aprĂšs la demande. Enfin, ce peut ĂȘtre l'Etat tout simplement qui engage un recours parce que l'autoritĂ© compĂ©tente Ă  laquelle le constructeur a fait appel la mairie dans la plupart des cas a fait une erreur d'instruction. Un dĂ©lai de recours de 2 mois extensible... Il existe 2 types de recours suite Ă  l'autorisation Ă  construire dĂ©livrĂ©e par l'urbanisme un recours gracieux auprĂšs de l'administration dĂ©livrante et un recours contentieux auprĂšs du tribunal administratif ou de grande instance certains prĂ©judices, pertes de vues, de jour... peuvent ĂȘtre instruites par le TGI compĂ©tent. Le recours gracieux relance auprĂšs de la mairie peut entraĂźner un nouveau dĂ©lai. En effet, la mairie n'a aucune obligation de rĂ©pondre au recours et la non rĂ©ponse au terme d'un dĂ©lai de 2 mois Ă©quivaut Ă  un refus du recours et Ă  la continuitĂ© de la construction. PassĂ© ce dĂ©lai, le requĂ©rant peut alors effectuer un recours contentieux auprĂšs du tribunal ce qui va encore, comme chacun le sait, Ă©tendre le dĂ©lai avant que le permis soit complĂštement purgĂ©. Ainsi, dans le cas d'un affichage du permis de construire au 1er mars, le tiers s'opposant Ă  la construction peut trĂšs bien saisir la mairie immĂ©diatement et devant le silence de celle-ci saisir le tribunal administratif le 30 avril. Le temps que le recours soit instruit et qu'une audience ait lieu, il y a fort Ă  parier que la construction ne puisse dĂ©marrer avant l'Ă©tĂ©... Nos conseils pour bien acheter dans l'immobilier neuf s'en tenir au permis de construire purgĂ© de tout recours Ce qu'il faut retenir de cet article un permis de construire dĂ©livrĂ© ne signifie pas que la construction peut dĂ©marrer immĂ©diatement et qu'il est irrĂ©vocable. Un permis de construire purgĂ© de tout recours la pĂ©riode de recours gracieux, contentieux par un tiers, une association ou autre est effectivement Ă©coulĂ©e est la seule assurance que votre projet verra le jour. Il est de votre responsabilitĂ© de vous assurer que le pc est purgĂ© avant d'effectuer tout achat ou toute signature de contrat en VEFA. Vous ne pouvez imputer au promoteur une quelconque faute si le permis de construire lui est retirĂ© ou que les dĂ©lais de recours repoussent la livraison effective de votre bien immobilier car votre acte d'achat se fait en dĂ©pit de la permission de construction. Prenez donc bien le temps de choisir le bon produit, surtout si vous recherchez un programme ou un appartement pour dĂ©fiscaliser car le temps perdu ne se rattrape jamais. Vous cherchez un spĂ©cialiste ? Contactez-nous ! Nos autres articles " La construction de logements neufs en chute libre Depuis de nombreuses annĂ©es dĂ©jĂ , le marchĂ© immobilier Ă ..." 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Ilest souvent conseillĂ© d’attendre que le permis soit purgĂ© avant d’entamer les travaux, personne n’ayant envie de voir des mois de travail rĂ©duits Ă  nĂ©ant. Sachez que pour Ă©viter que des recours fondĂ©s soient dĂ©posĂ©s, vous pouvez mettre en place diffĂ©rentes techniques. Vous ne pourrez empĂȘcher un voisin malintentionnĂ© de

Les recours et annulations de permis de construire constituent des risques importants qu’il vaut mieux ne pas nĂ©gliger. En effet, on considĂšre que le permis n’est dĂ©finitif qu’aprĂšs les dĂ©lais de recours expirĂ©s. Et mĂȘme lorsque tous ces dĂ©lais sont expirĂ©s, le propriĂ©taire d’une construction peut ĂȘtre attaquĂ© longtemps aprĂšs la fin des travaux
 Puisque ces risques peuvent conduire Ă  des situations dramatiques dĂ©molition, amendes, dommages et intĂ©rĂȘts, il vaut mieux les connaĂźtre avant de se lancer dans un projet de construction. Il existe 3 grands types de risques dont il vaut mieux se prĂ©munir lorsqu’on demande une autorisation d’urbanisme dĂ©claration prĂ©alable, permis de construire ou permis de dĂ©molir Le recours des tiers gracieux et contentieuxLe retrait administratifLe trouble anormal de voisinage perte de vue et perte d’ensoleillement Si vous prenez en compte ces 3 risques dĂšs la conception, vous pouvez considĂ©rer que votre projet de construction est suffisamment sĂ©curisĂ© pour le concrĂ©tiser. Mais dans le cas contraire, c’est comme si vous jouiez Ă  la loterie
 N°1 Le recours des tiers gracieux et contentieux Cette procĂ©dure permet Ă  un voisin de contester la lĂ©galitĂ© d’un permis ou d’une dĂ©claration prĂ©alable afin d’en obtenir l’annulation. Ainsi, c’est la justice administrative qui est compĂ©tente pour ce type de litige. La contestation ne peut se fonder que sur le non respect des rĂšgles d’urbanisme. Pour effectuer un recours, le voisin dispose alors d’un dĂ©lai de 2 mois Ă  compter de la date d’affichage du permis sur votre terrain. Tout savoir sur le recours des tiers. N°2 Le retrait administratif Toute autorisation d’urbanisme dĂ©livrĂ©e est soumise Ă  un contrĂŽle de lĂ©galitĂ© par la prĂ©fecture. Ainsi, si le prĂ©fet considĂšre que la mairie a accordĂ© illĂ©galement le permis, il demande au maire de le retirer. Le maire peut Ă©galement dĂ©cider lui-mĂȘme du retrait s’il s’aperçoit de son illĂ©galitĂ©. Pour retirer le permis, le maire dispose alors d’un dĂ©lai de 3 mois Ă  compter de la date d’obtention du permis. Tout savoir sur le retrait administratif. N°3 Le trouble anormal de voisinage perte d’ensoleillement, perte de vue Toute nouvelle construction, mĂȘme si elle a obtenu un permis de construire en toute lĂ©galitĂ©, peut constituer un trouble de jouissance pour un voisin. Le trouble peut ĂȘtre une perte d’ensoleillement, une perte d’intimitĂ©, une perte de vue ou bien une tout autre nuisance. Ainsi, c’est la justice civile qui est compĂ©tente pour ce type de litige. Le voisin peut alors demander rĂ©paration de ce prĂ©judice par dĂ©molition ou indemnisation dans un dĂ©lai de 5 ans Ă  compter de la fin de la construction litigieuse. Tout savoir sur la perte d’ensoleillement, la perte d’intimitĂ© et la perte de vue. CONSEIL D’ARCHITECTE EN LIGNE RĂ©ponse de M. PĂ©riĂ© architecte sous 48H – 35€ TTC À lire sur le mĂȘme sujet Recours des tiers contre un permis de construire comment ça marche ?Retrait administratif de permis de construire ce qu’il faut savoirPerte d’ensoleillement et trouble anormal de voisinage Vous avez une question au sujet de cet article ?Laissez un commentaire ci-dessous, nous vous rĂ©pondrons dans les plus brefs dĂ©lais.* * Devant l’afflux de questions personnelles, nous avons choisi de ne rĂ©pondre gratuitement qu’aux simples demandes de prĂ©cisions sur le contenu de l’article. Pour toute demande de conseil personnalisĂ©, nous vous proposons d’utiliser notre service de consultation en ligne. Merci pour votre comprĂ©hension.

Unpermis de construire purgé de tout recours implique que le délai de recours des tiers de deux mois est expiré. Un permis de construire purgé de tout retrait implique que le

Il faut le savoir, vendre un bien Ă  un promoteur immobilier, cela a des avantages, mais aussi des inconvĂ©nients. Dans la premiĂšre catĂ©gorie, on peut parler du fait que la vente sera financiĂšrement plus intĂ©ressante pour le vendeur, et les dĂ©marches Ă  accomplir seront principalement effectuĂ©es par le promoteur. En revanche, parmi les inconvĂ©nients, on peut noter le fait que les dĂ©lais sont parfois trĂšs longs. Entre la signature de la promesse de vente et la signature dĂ©finitive, il faut compter plusieurs mois, voire plus dans les cas les plus complexes, lorsqu’il y a conflit autour du permis de construire. Le promoteur va devoir effectuer de nombreuses dĂ©marches, que ce soit pour s’assurer de la viabilitĂ© de votre terrain ou pour trouver des financements pour son projet. Au final, vous ne pourrez toucher votre argent que lorsque les travaux dĂ©buteront, car ce sera le signe que le projet est dĂ©finitivement acceptĂ©. De nombreux recours sur le permis de construire peuvent ĂȘtre dĂ©posĂ©s en opposition au projet du promoteur, notamment de la part des voisins. Si jamais la vente est annulĂ©e, vous toucherez des indemnitĂ©s, en raison du fait que votre bien a Ă©tĂ© immobilisĂ© durant de nombreux mois durant lesquels vous auriez parfaitement pu le vendre Ă  des particuliers. Il vaut mieux vous informer au prĂ©alable de toutes les dĂ©marches qui devront ĂȘtre accomplies, cela vous donnera une idĂ©e plus rĂ©aliste de ce qui vous attend et vous pourrez vous prĂ©parer au mieux Ă  l’attente. Bien souvent, ce qui demande le plus de temps, c’est l’obtention du permis de construire. Voici tout ce que vous devez savoir sur ce document qui risque bien de vous offrir des nuits blanches. SommaireQu’est-ce que le permis de construire ?Pourquoi existe-t-il des dĂ©lais de recours ?De combien de temps disposent les habitants d’une commune pour dĂ©poser un recours ?Les voisins les personnes les plus susceptibles de dĂ©poser un recoursLe retrait administratif, un recours dĂ©posĂ© par la mairieFaire confiance Ă  un promoteur, l’assurance d’un permis obtenu dans la lĂ©galitĂ© et le respect Qu’est-ce que le permis de construire ? Il s’agit tout simplement d’un document administratif qui va vous ĂȘtre remis par la mairie dans le cas oĂč celle-ci accepte votre projet. Le dossier qui doit ĂȘtre prĂ©senter est relativement complexe, il faut justifier votre projet Ă  l’aide de nombreuses piĂšces. Une fois votre demande dĂ©posĂ©e, la mairie va pouvoir examiner votre requĂȘte tout en consultant des documents comme le PLU. Le code de l’urbanisme et de l’habitation va devoir ĂȘtre consultĂ© Ă©galement, la mairie n’ayant pas le droit Ă  l’erreur. Une fois que son accord est donnĂ©, il l’est de façon dĂ©finitive, sauf circonstances exceptionnelles, comme un recours. Le dĂ©lai d’obtention d’un permis de construire est trĂšs long, surtout en agglomĂ©ration. Les demandes y sont plus nombreuses et les agents aptes Ă  traiter ces demandes ne peuvent pas gĂ©rer tous les dossiers en mĂȘme temps. De plus, il existe des restrictions dans les grandes villes qui demandent des recherches supplĂ©mentaires. Bon Ă  savoir Le permis de construire n’est pas seulement demandĂ© par des personnes souhaitant faire construire, il est aussi indispensable pour entamer des rĂ©novations ou encore pour agrandir une habitation dĂ©jĂ  existante. Le demandeur ne doit pas obligatoirement ĂȘtre le propriĂ©taire du terrain, il peut s’agir d’une tierce personne physique mais aussi d’une personne morale. Cela explique le fait qu’un promoteur immobilier, qui agit en tant que reprĂ©sentant d’une sociĂ©tĂ©, puisse faire une telle demande. Pourquoi existe-t-il des dĂ©lais de recours ? Ne croyez pas qu’une fois que la mairie vous aura dĂ©livrĂ© le permis de construire, tout sera rĂ©glĂ©. En effet, en France, chaque permis de construire peut faire l’objet de contestations. Les habitants qui sont voisins du projet Ă  venir peuvent en effet s’opposer Ă  sa rĂ©alisation, et ce plusieurs fois. Cela met souvent les demandeurs de permis dans l’embarras, surtout s’ils entretenaient jusque-lĂ  de bonnes relations avec leurs voisins et que rien ne laisser prĂ©sager cet Ă©vĂ©nement. Si les recours dĂ©posĂ©s par vos voisins sont jugĂ©s acceptables par la mairie, cela constitue une circonstance exceptionnelle et le permis de construire peut-ĂȘtre retirer. Le principe mĂȘme du recours est simple, il permet Ă  des personnes qui vont potentiellement subir le projet de protĂ©ger leurs intĂ©rĂȘts. De plus, le recours permet d’éviter la corruption, du moins en thĂ©orie. En effet, si un projet fait l’objet de recours, il va potentiellement ĂȘtre rĂ©examinĂ© par le tribunal administratif qui statuera sur la situation. Si aucune fraude n’est visible et si le prĂ©judice qu’engendre le projet pour les voisins n’est pas avĂ©rĂ©, cela signifie que le permis de construire ne sera pas annulĂ©. En revanche, si le tribunal administratif se rend compte que des pots de vin ont Ă©tĂ© versĂ©s Ă  la mairie en Ă©change du permis de construire, des poursuites pourront ĂȘtre engagĂ©es. Si seul un prĂ©judice pour le voisinage est dĂ©montrĂ©, le permis de construire sera retirĂ© et le propriĂ©taire du terrain devra trouver un autre acheteur ou le promoteur devra revoir les plans de ses constructions futures. Sans aller jusqu’au tribunal, les personnes qui souhaitent dĂ©poser un recours peuvent le faire en mairie pour faire valoir leurs droits et exposer des faits qui n’ont peut-ĂȘtre pas Ă©tĂ© pris en compte par la mairie. Cette derniĂšre peut dĂ©jĂ  dĂ©cider Ă  ce moment-lĂ  de retirer le permis de construire. Il arrive malheureusement que des personnes malintentionnĂ©es dĂ©posent des recours pour bloquer un projet qui ne satisfait pas leurs envies personnelles ou en mettant en avant des motifs non recevables ou purement Ă©goĂŻstes voire malveillants. Pour Ă©viter ce genre de situations, le propriĂ©taire du terrain comme le promoteur disposent d’un encadrement juridique optimal afin de contrer les attaques non justifiĂ©es des riverains Ă  leur Ă©gard. Si la pĂ©tition signĂ©e par les voisins s’avĂšre prendre de l’amplitude et devient problĂ©matique, c’est devant un tribunal que se rĂšgle l’affaire, bien souvent par avocats interposĂ©s. De combien de temps disposent les habitants d’une commune pour dĂ©poser un recours ? Pour qu’un permis soit purgĂ©, c’est Ă  dire pour que les recours aient Ă©tĂ© Ă©puisĂ©s ou pour que la date limite pour les dĂ©poser soit dĂ©passĂ©e, il faut compter plusieurs mois. En effet, Ă  partir du moment oĂč le permis de construire est officiellement dĂ©livrĂ©, les habitants peuvent dĂ©poser un recours durant deux mois, mais la procĂ©dure en elle-mĂȘme va demander plus de temps encore. Le principe mĂȘme du recours n’est pas des plus encourageants pour ceux qui souhaitent obtenir un permis reconstruire. Pourtant, et fort heureusement, une protection juridique existe. De plus, le dossier Ă  remplir dans le cadre d’un recours n’est pas des plus accessibles, il faut de nombreuses connaissances juridiques pour y parvenir et des arguments solides pour justifier la demande de recours. Les voisins les personnes les plus susceptibles de dĂ©poser un recours Parmi les arguments recevables dans le dĂ©pĂŽt d’un recours, la plupart sont accessibles au voisinage direct. En effet, pour qu’un recours soit lĂ©gitime, il faut parvenir Ă  prouver que le projet dĂ©fini par le permis de construire va avoir des consĂ©quences nĂ©gatives sur la vie des propriĂ©taires et locataires des alentours. Par exemple, la construction d’un immeuble au milieu d’un quartier composĂ© de maisons anciennes au cachet certain pourrait faire baisser la valeur de ces habitations prestigieuses. De plus, si la nuisance occasionnĂ©e par le projet est avĂ©rĂ©e, le recours peut ĂȘtre recevable. Si les voisins estiment que les documents rĂ©glementaires ne sont pas respectĂ©s, ni par le projet ni par le permis de construire, ils peuvent Ă©galement dĂ©poser un recours. Le PLU est un document administratif qui doit impĂ©rativement ĂȘtre respectĂ© par les personnes en charge des permis de construire au sein de la mairie. C’est Ă  partir de ce document que la nature des bĂątiments qui peuvent ĂȘtre construits est dĂ©finie, ainsi que leur hauteur, la surface qu’ils vont occuper au sol ou encore leur style architectural. Par ailleurs, le PLU va permettre aux voisins de connaĂźtre la distance minimale qu’il doit y avoir entre le nouveau bĂątiment et leur propre habitation. Bon Ă  savoir En thĂ©orie, le promoteur immobilier connaĂźt toutes ces rĂ©glementations ou, si ce n’est pas le cas, s’est renseignĂ© sur la question en consultant lui-mĂȘme les documents nĂ©cessaires. Si vous souhaitez protĂ©ger au mieux votre vente, vous pouvez faire appel Ă  une Ă©quipe de spĂ©cialistes qui vous assistera tout au long de la vente et qui prendra soin de vĂ©rifier que le dossier prĂ©sentĂ© Ă  la mairie par le promoteur est recevable. Si besoin est, ces experts pourront mĂȘme vous mettre en contact avec des promoteurs de votre rĂ©gion qui connaissent les diffĂ©rentes rĂ©glementations sur le bout des doigts. Le retrait administratif, un recours dĂ©posĂ© par la mairie La mairie ne peut pas enlever un permis de construire qu’elle a elle-mĂȘme dĂ©livrĂ© sans une raison valable. Si quelques temps aprĂšs avoir acceptĂ© la demande de permis, elle se rend compte que le dossier contient des irrĂ©gularitĂ©s passĂ©es inaperçues jusqu’à prĂ©sent ou encore que le projet ne concorde pas avec certains points du PLU, elle peut contacter la prĂ©fecture qui va Ă  son tour examiner le dossier. Si les irrĂ©gularitĂ©s sont avĂ©rĂ©es, la prĂ©fecture va ordonner le retrait du permis de construire, ce qui sera fait par la mairie elle-mĂȘme. Le retrait administratif est possible durant trois mois, soit un de plus que le recours. Il est bien souvent conseillĂ© Ă  celui qui va faire construire d’attendre que ce dĂ©lai soit dĂ©passĂ© afin de ne pas subir de revers et de devoir tout annuler. Des frais ayant dĂ©jĂ  Ă©tĂ© engagĂ© auprĂšs des entreprises, le maĂźtre d’ouvrage se trouverai dans une situation compliquĂ©e s’il devait rĂ©gler ses factures sans avoir une rentrĂ©e d’argent par la suite comme cela Ă©tait prĂ©vu au dĂ©part. Faire confiance Ă  un promoteur, l’assurance d’un permis obtenu dans la lĂ©galitĂ© et le respect Lorsqu’un recours est dĂ©posĂ©, il ne va pas obligatoirement mener Ă  un arrĂȘt dĂ©finitif du projet mais il peut mettre celui-ci trĂšs en retard. Le temps de traitement d’un recours peut ĂȘtre de plusieurs mois, ce qui va faire perdre de l’argent non seulement au promoteur mais aussi au vendeur. S’il s’avĂšre qu’un recours qui a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© le fut pour des raisons non valables voire abusives, le promoteur et le propriĂ©taire disposent d’une protection juridique qui leur permet de demander des dommages et intĂ©rĂȘts. Une partie de l’argent perdu Ă  cause des retards sera alors remboursĂ©. Les promoteurs sont habituĂ©s Ă  ce genre de dĂ©marches, c’est pourquoi il est intĂ©ressant de travailler avec eux. Ils connaissent la lĂ©gislation Ă  la perfection et sauront utiliser les moindres failles pour faire invalider le recours. Par exemple, si la personne qui a demandĂ© le permis de construire n’est pas informĂ©e dans les plus brefs dĂ©lais qu’un recours a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©, cela invalide celui-ci. De plus, le promoteur est Ă  l’origine du projet, c’est donc la personne la plus capable de le modifier si besoin. Un recours valide n’est pas synonyme de projet avortĂ©, seulement de projet modifiĂ©. De votre cĂŽtĂ©, cela ne change pas grand-chose, si ce n’est que vous devrez patienter encore un peu avant de pouvoir conclure la vente de façon officielle. Un promoteur immobilier sait comment se dĂ©roulent les diffĂ©rentes dĂ©marches, son but est de gagner du temps, il va donc tout faire pour Ă©viter les recours. En discutant avec vos voisins, vous verrez que vous pourrez cerner leurs attentes et faire en sorte qu’elles soient respectĂ©es autant que faire se peut. Pour Ă©viter des recours, des promoteurs prennent les devants pour aller discuter avec le voisinage et prendre en compte leurs mĂ©fiances afin de trouver un accord commun, sans qu’il y ait besoin qu’un tiers dĂ©pose un recours contre le permis de construire. Pour vous conseiller au mieux et Ă©viter que des situations ne dĂ©gĂ©nĂšres, n’hĂ©sitez pas Ă  faire appel Ă  une agence spĂ©cialisĂ©e dans les ventes entre promoteurs et particuliers. Ces professionnels pourront vous aider Ă  mieux cerner les Ă©lĂ©ments attendus dans un dossier et prĂ©parerons avec vous votre dĂ©fense face Ă  vos voisins si cela devient nĂ©cessaire.

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  • permis de construire purgĂ© de tout recours